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Le cardinal Sarah préconise que les migrants « restent chez eux » et appelle à développer leur pays


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Le cardinal Robert Sarah (à gauche)



À la suite du naufrage de l'embarcation de migrants qui a fait 27 morts au large de Calais ce mercredi 24 novembre, le cardinal Robert Sarah, qui était l'invité d'Europe 1, s'est exprimé sur ce drame.

Le cardinal Robert Sarah a tiré la sonnette d'alarme, ce jeudi 25 novembre sur l'antenne d'Europe 1, à propos de la crise migratoire qui sévit en Europe. Selon lui, la France n'est plus en mesure d'accueillir des migrants. Il préconise que ceux-ci « restent chez eux » afin de « développer leur pays ».

« Il y a une triple trahison »

Le religieux, qui était venu présenter son livre intitulé Pour l'éternité paru aux éditions Fayard, a vivement réagi après le naufrage de l'embarcation de migrants qui a eu lieu au large de Calais et a causé la mort de 27 personnes. L'embarcation tentait alors de rejoindre le Royaume-Uni.

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« Ma réaction est une révolte. Il y a une triple trahison », a déclaré le cardinal à l'antenne d'Europe 1. « On retire des jeunes d'Afrique, des intelligences, des forces vives, qui sont arrachés de leur pays. Ensuite, on présente à ces jeunes l'Europe comme l'Eldorado, on leur dit qu'ils auront tout, alors que ce n'est pas vrai. Et enfin, on ne réagit pas contre les passeurs qui profitent de leur naïveté et les font succomber en pleine mer », s'est-il indigné, expliquant qu'il faut lutter contre le mal « à la racine ».

« On doit leur dire de servir leur pays et leur continent »

Le cardinal Robert Sarah exhorte effectivement les migrants à rester chez eux pour éviter de tels drames. « On doit leur dire de servir leur pays et leur continent », a-t-il lâché, soulignant que « l'important est d'aider l'Afrique à se développer sur place, et faire que ces jeunes trouvent du travail et restent chez eux ».

En outre, le cardinal a prôné l'importance de la transmission intergénérationnelle. « Mon idée est que chacun garde ses racines, sa richesse culturelle, historique, et le communique à ses enfants. C'est ce que nous avons tous reçu », a-t-il encore plaidé, invitant l'Europe à prendre « conscience qu'il faut quand même discerner et évoluer avec intelligence, tout en gardant sa tradition ». Car selon lui, l'Europe risque un « basculement » et il s'inquiète de la voir se diriger tout droit vers « l'autodestruction ».