
Une récente étude a fait des révélations inquiétantes sur l'état de l'océan mondial.
Les océans couvrent près de 70% de la surface la Terre. Malheureusement, ces vastes étendues d'eau salée sont en danger, en raison du réchauffement climatique.
Parmi les principales menaces, on retrouve la pollution plastique, les pesticides ou encore la surpêche.

Une récente étude de l'Université et du Laboratoire marin de Plymouth (Royaume-Uni), publiée dans la revue Global Change Biology, dresse un constat alarmant.
Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques ont fait une découverte inquiétante : les océans deviennent de plus en plus sombres.
Ce phénomène touche la zone photique, la couche marine exposée à la lumière. Celle-ci revêt une grande importance puisqu'elle abrite 90% de la vie marine.
« Une réelle source d'inquiétude. »
Selon les chercheurs, 21 % de l'océan mondial est devenu plus sombre entre 2003 et 2022.
L'étude révèle également que plus de 9% de l'océan, soit une région de la taille du continent africain, a vu la profondeur de sa zone photique baisser de plus de 50 mètres.
Ce n'est pas tout. Les scientifiques ont aussi enregistré une baisse de 3% de plus de 100 mètres.

D'après les scientifiques, ce changement serait lié à plusieurs facteurs, comme les modifications de la dynamique de la prolifération des algues, les variations de la température à la surface, ou encore la lumière artificielle.
Sans réelle surprise, l'assombrissement des océans est une très mauvaise nouvelle pour la faune aquatique.
« Ce qui est certain, c'est que tout cela réduit la quantité d'océans disponibles pour les animaux qui dépendent de la lumière pour leur survie et leur reproduction », explique le Dr Thomas Davies, co-auteur de l'étude.

Ce phénomène est aussi un danger pour les êtres humains.
« Nous devons également compter sur l'océan et ses zones phoniques pour l'air que nous respirons, les poissons que nous consommons, notre capacité à lutter contre le changement climatique et la santé et le bien-être général. Voilà pourquoi nos conclusions constituent une réelle source d'inquiétude », conclut le spécialiste.