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Message 1 Discussion postée le 12-12-2025 à 08:47:19

Loic
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Discriminations dans l'emploi : la jeunesse « surexposée », selon la Défenseure des droits

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Plus de neuf personnes sur dix considèrent qu'il existe des discriminations dans l'emploi, alerte mercredi 10 décembre la Défenseure des droits. Les jeunes de 18-24 ans ont « deux fois plus de risque de rapporter l'expérience de discrimination que les 45-54 ans ».

« Plus de neuf personnes sur dix considèrent qu'il existe des discriminations dans l'emploi » et la jeunesse paraît davantage « surexposée aux discriminations » qu'en 2016, quand elle recherche un emploi ou au cours de sa carrière, alerte mercredi 10 décembre la Défenseure des droits.

Cette étude, menée avec l'Observatoire international du travail (OIT) et basée sur des données de 2016 et 2024, indique que « 43 % de la population pensent qu'aujourd'hui en France, des personnes sont souvent traitées défavorablement ou discriminées lors d'une recherche d'emploi » et « 52 % » pensent qu'ils le sont « parfois ».

L'enquête analyse deux moments clés d'une vie professionnelle : la « recherche d'emploi » et le déroulement de carrière. Dans la première phase, « 14 % des personnes interrogées déclarent avoir subi une discrimination » dont le « premier motif est l'âge » pour près de la moitié d'entre eux (42 %), suivi de « l'origine et la couleur de peau » (21 %).

« Dans la recherche d'emploi, les personnes perçues comme noires, arabes ou maghrébines ont un risque 2,8 fois plus élevé de déclarer avoir fait l'objet de discrimination que les personnes perçues comme blanches. Ce risque est même en hausse par rapport à 2016 (il était alors 2,2 fois plus élevé) », pointe l'enquête.

Et être « jeune » semble préjudiciable : « Dans la recherche d'emploi comme dans le déroulement de carrière, les 18-24 ans ont deux fois plus de risque de rapporter l'expérience de discrimination que les 45-54 ans ».

« Vous vous rendez compte pour des jeunes, c'est le moment où ils rentrent dans la vie professionnelle : quelle image ils ont de la société et du monde du travail quand ils commencent par être discriminés ? », a commenté la Défenseure des droits Claire Hédon sur RMC mercredi.

« À certains moments ils n'ont même pas de réponse et (...) dans l'entretien d'embauche, on leur pose des questions sur leur âge, le quartier où ils vivent, un certain nombre de questions interdites parce que liées à un critère de discrimination », a-t-elle ajouté.

Un « plafond de verre ».

En 2024, les jeunes et les personnes non hétérosexuelles « sont plus nombreuses que les autres à considérer que des personnes sont souvent discriminées, dans la recherche d'emploi comme dans le déroulement de carrière, alors qu'aucune différence n'était observée en fonction de l'âge ou de l'orientation sexuelle en 2016 », selon l'étude.

Le déroulement de carrière reste marqué par un « plafond de verre », qui freine l'accès des femmes aux postes à responsabilité, entraîne des « évolutions salariales moins rapides, de plus rares opportunités de promotion », entre autres. En 2024, une personne sur cinq (21 %) déclare avoir subi une discrimination dans sa carrière, le « premier motif » étant le sexe pour 41 % d'entre elles.

« Être une femme multiplie par deux le risque de déclarer une discrimination (par rapport aux hommes). Il n'était que 1,6 fois plus élevé en 2016 », souligne l'enquête. Et les diplômes ne prémunissent pas de ces biais de genre : « les femmes diplômées d'un master et/ou d'un doctorat sont plus discriminées ».

Reste que « le nombre de recours demeure faible », notamment par crainte de « représailles » ou « par méconnaissance des voies de recours », déplore Claire Hédon. Elle appelle à « mieux mesurer les discriminations », à « former et informer » les employeurs afin de déconstruire « ces stéréotypes » via « un programme de lutte contre les discriminations » et prône des « sanctions plus élevées ».


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