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Message 1 Discussion postée le 11-11-2009 à 20:52:04

Solenne
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Titre: Modératrice insomniaque
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Le Stress et la fatigue

Le Stress et la fatigue

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Signes de la fatigue

La fatigue peut se manifester par des symptômes très variables. Souvent l'on désigne ainsi une impression générale d'épuisement, sans pouvoir définir exactement ce dont on se plaint. Mais, parfois, on présente des symptômes qui peuvent être, sans qu'on le sache soi-même, ceux de la fatigue.
Les symptômes les plus fréquents de fatigue sont :

- musculaires : douleurs des muscles, crampes, tremblements, baisse de la résistance à l'effort ;
- des troubles du sommeil : difficultés à s'endormir, insomnie ou hypersomnie, sommeil agité ;
- des troubles intellectuels : diminution du rendement intellectuel, difficultés de concentration, troubles de la mémoire et de l'attention ;

- des troubles sexuels : diminution ou perte du désir sexuel, baisse de l'activité sexuelle, impuissance ou frigidité ;

- des troubles digestifs : diarrhée, constipation, modification du comportement alimentaire, spasmes intestinaux ;

- des troubles du caractère : irritabilité, hyper-émotivité, baisse de l'initiative, difficultés relationnelles, intolérance au bruit, anxiété, tristesse, pessimisme, démotivation ;

- des troubles somatiques : gorge serrée, palpitations, troubles visuels.

Signes du stress

Les réactions aux facteurs de stress peuvent se manifester par de la nervosité, de l'irritabilité, de l'insomnie, de la fatigue, des migraines, de l'anxiété. Mais la réponse prend parfois une forme plus aiguë : on observe alors des douleurs abdominales, des infarctus du myocarde, des hypertensions, voire même des tumeurs.
Deux systèmes principaux interviennent dans ces réactions

Le système nerveux : sa stimulation aboutit à la sécrétion d'hormones, les catécholamines, et notamment de l'une d'entre elles, l'adrénaline. Cette réaction est très rapide et assez brutale.

Le système endocrinien : au cours d'une réponse beaucoup plus lente, il sécrète de la cortisone.
La mise en œuvre de ces deux systèmes suscite des réactions cardio-vasculaires, digestives et métaboliques

Les manifestations cardio-vasculaires se caractérisent, en particulier, par une accélération de la fréquence cardiaque et une augmentation du débit sanguin. La libération de cortisone va se traduire par un mauvais fonctionnement du système immunitaire ou par certains ulcères de l'estomac.

Le stress aurait une action, dont l'importance ne nous est pas encore bien connue, sur les mécanismes de défense de l'organisme, les ressources immunitaires. Des études montrent que des individus fortement stressés (décès du conjoint, chômage,...) présentent une baisse significative, dans le sang, des lymphocytes, les cellules chargées de produire les anticorps. C'est pourquoi le fait d'être stressé rend plus fragile aux infections. Vous pouvez le remarquer facilement sur vous-même : lorsque vous êtes mal dans votre peau, vous attrapez plus facilement une grippe, une angine ou une sinusite. À l'inverse, si vous êtes en pleine forme, vous ne serez pas affecté par les infections virales, même si tout le monde, autour de vous, est malade.

Maladies cardiaques, respiratoires, digestives, mais aussi anxiété, insomnie, fatigue, migraines, infections, sans oublier les accidents plus fréquents chez les personnes angoissées : en fait, il faudrait faire le tour de la pathologie pour parler des symptômes du stress, et il est vrai que celui-ci, en modifiant l'équilibre nerveux et hormonal de l'organisme, peut provoquer un grand nombre de maladies.

Mais ceci ne veut pas dire que le stress soit la cause universelle des maladies : ce serait trop simple, et c'est entièrement faux. La grippe, par exemple, est bien due à un virus, mais la baisse de l'immunité naturelle provoquée par le stress y rend davantage sensible. De même, on sait aujourd'hui que le responsable de l'ulcère de l'estomac, alors que le stress a longtemps été incriminé, est en fait une bactérie, Hélicobacter pylori : le stress n'est donc pas la cause de la maladie, tout au plus un facteur favorisant.

Il faut surtout se rendre compte qu'il est illusoire de vouloir soigner les maladies une par une, sans tenir compte de la situation dans laquelle vous vous trouvez. Si vous avez des migraines à répétition, il n'est peut-être pas nécessaire de prendre constamment des médicaments dangereux et coûteux. Il est souvent plus utile de résoudre les conflits de la vie quotidienne, parfois à l'origine de cette migraine. N'hésitez pas à en parler à votre médecin : vous verrez que beaucoup de maladies disparaissent comme par enchantement dès que vous vous sentez mieux dans votre peau.

Réponses au stress

Chacun a une façon de réagir et de s´adapter au stress. Presque tous les événements de la vie sont source d'anxiété, mais ceci ne veut pas dire que tout le monde soit anxieux et angoissé. On peut avoir une existence très stressante et continuer à être détendu et à bien dormir la nuit.

Il y a deux façons de comprendre cette réaction. Pour nombre d'individus, le stress est vécu de façon positive : il leur faut une agression extérieure pour se sentir bien et travailler correctement. Ils ont besoin de conflits, de situations d'urgence pour donner toute leur mesure. C'est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d'entreprise qui veulent être confrontés chaque jour à des situations nouvelles.
Dans le deuxième cas, nous sommes fortement agressés par le stress, mais nous sommes capables de mettre au point des parades, ou des mécanismes de défense qui nous permettent de réagir positivement. Alors que les premiers privilégient l'affrontement contre le stress (" ça passe ou ça casse "), les seconds préfèrent la fuite : dès qu'il y a un événement stressant, ils essaient de s'accommoder de la situation et de se relaxer. Ces techniques de défense sont très variables d'un individu à l'autre, car chacun possède ses propres méthodes pour se détendre, et diminuer son degré de colère. Pour certains, il suffit de fumer une cigarette, faire quelques pas ou s'étirer. D'autres s'étendent quelques instants, font du jogging, ou vont au cinéma pour se changer les idées.

En fait, il ne faut pas considérer qu'il y a le stress d'un côté et l'individu de l'autre. La vie consiste à s'adapter en permanence à des événements imprévus ou difficiles et à trouver pour soi les meilleurs moyens de lutter contre (ou de fuir) les événements stressants.
Stratégie contre le stress

Il n'y a pas de remède universel contre le stress. C'est à chacun d'entre vous d'élaborer la stratégie qui vous convient le mieux, tout en sachant que le stress est un mal nécessaire et commun. Vous n'avez aucune chance d'y échapper, et parfois vous le recherchez, il est donc préférable de mettre au point une technique de défense.

Il existe cependant des règles générales, qu'il est important de respecter. Elles relèvent essentiellement de l'hygiène de vie. Voici quelques-unes de ces règles.

Essayez autant que possible de vivre dans une ambiance familiale et sociale agréable. Se protéger du stress, c'est d'abord avoir des amis et une famille avec qui l'on s'entend bien. La solitude aggrave les problèmes, parce que vous ruminez vos difficultés et que vous n'avez personne à qui en parler. En revanche, si vous passez une joyeuse soirée avec des amis, en oubliant vos difficultés, vous verrez que le lendemain elles seront déjà à moitié résolues.

Développez vos loisirs. Il est important que toute votre vie ne soit pas centrée sur le travail. Ayez à côté une activité complémentaire qui vous permette de changer de centre d'intérêt : bricolage, lecture, photographie... Ce ne sont pas les idées qui manquent !
Faites du sport. L'exercice physique est essentiel pour la santé physique mais aussi mentale et a un rôle prépondérant pour atténuer les effets du stress.
Surveillez votre alimentation : la diététique a un rôle également fondamental. Apprenez à vous alimenter correctement, en faisant un bon petit déjeuner et en mangeant plus légèrement le soir. Faites attention au café, au tabac et à l'alcool. Certes, ils agissent souvent comme des calmants dans des situations stressantes, mais l'escalade est dangereuse, et ils ne font alors que renforcer l'angoisse.

Ménagez-vous un moment quotidien de détente : lorsque vous rentrez chez vous, allongez-vous dans l'obscurité, si possible sans bruit, pendant quelques minutes. Vous pouvez adopter une position qui permette en outre de soulager votre dos, en vous étendant par terre, la tête bien calée par un petit coussin placé sous le cou, et les jambes fléchies et surélevées, appuyées sur le rebord de votre lit ou d'un canapé.
Rééduquez votre sommeil. Lorsque l'on est stressé, on devient facilement insomniaque, et c'est la fuite dans une consommation effrénée de somnifères, bien connue chez les Français. Apprenez à dormir correctement, selon les principes que vous trouverez un peu plus loin dans ce chapitre.

Relaxez-vous : la détente quotidienne que vous vous offrez peut être suffisante, mais vous pouvez aller plus loin, soit en salle de gymnastique en suivant des cours de gymnastique, de yoga, ou, tout simplement, en allant au sauna.

Si vous suivez tous les principes énoncés ci-dessus, il y a de fortes chances que vous supportiez beaucoup mieux les différents stress de votre existence. Néanmoins, si les difficultés persistent, n'hésitez pas à consulter votre médecin généraliste. Certes, de nombreux petits maux sont dus au stress, mais il est imprudent de négliger un symptôme persistant.
Les vertus du sauna

Le sauna est un moyen parmi d´autres de se relaxer. C'est une technique nordique qui utilise la chaleur sèche, à des températures souvent proches de 100°C, maintenues grâce à des structures en bois permettant de bien retenir la chaleur. Pour profiter au mieux de ses effets bénéfiques, quelques règles simples doivent être respectées :

- Evitez les séances de sauna immédiatement après l'effort ;
- Ne dépassez pas deux séances par semaine ;
- Il ne faut pas rester plus de dix minutes de suite à l'intérieur, et une séance complète ne doit jamais dépasser la demi-heure dans la pièce chaude ;
- Les températures élevées doivent être atteintes progressivement, et certainement pas lors de la première séance ;
- Evitez de lire le journal : sous l'effet de la chaleur, il risque de provoquer des émanations de plomb, particulièrement toxiques ;
- Buvez abondamment auparavant ;
- Respectez la règle du chaud et froid : après vous être douché à l'eau tiède, choisissez votre place en fonction de votre aptitude à supporter la chaleur (qui s'élève avec l'altitude) et installez-vous quelques minutes dans le sauna, assis ou allongé sur une serviette ;
- Projetez régulièrement de l'eau (que vous pouvez parfumer à l'eucalyptus) sur les pierres chaudes ;
- Sortez prendre une douche froide quelques instants et revenez dans le sauna ; restez de nouveau quelques minutes, puis sortez définitivement, ou bien prolongez encore d'un cycle ;
- Une fois sorti, et après avoir pris une dernière douche ou un bain froid (les Scandinaves, eux, se jettent dans la neige !), accordez-vous un long moment de repos, allongé et revêtu d'un peignoir ;
- Enfin, n'oubliez pas de boire abondamment après.

Les vertus du sauna sont nombreuses, que ce soit pour lutter contre le stress, l'insomnie, les rhumatismes et douleurs musculo-articulaires, ou bien pour embellir et assouplir la peau, mais sachez qu'en aucun cas vous ne maigrirez grâce à cette technique ! La perte de poids que vous pourrez constater est en réalité due à la sudation, et vous récupérerez rapidement cette eau perdue.

Causes de la fatigue

La fatigue est l'un des grands maux de notre époque, puisque, selon différentes enquêtes, 60 % des Français se déclarent fatigués. Les causes de la fatigue sont très nombreuses. Elle est parfois la conséquence d'une maladie générale (diabète, cancer), d'un surmenage sportif ou professionnel, mais dans la majorité des cas, il est difficile de trouver une cause précise.

Régulièrement de nouvelles explications apparaissent, pour tenter de trouver une raison à une fatigue qui n´est rien d´autre qu´un syndrome dépressif.
La fatigue, un mal de notre époque

D'après une enquête réalisée en France, l'étude de la répartition des cas révèle que la plupart sont en fait des " fatiguées ". En effet, la fatigue frappe souvent les femmes. Dans la moitié des cas, un examen médical trouve à l'origine de cette fatigue une cause organique bien réelle : un début de diabète, un cancer débutant, parfois une tumeur bénigne du cerveau expliquant un mal de tête persistant et fatigant. Souvent, les fatigués refusent d'être malades : par exemple ils ne veulent pas admettre qu'ils sont diabétiques, ou que leur diabète est mal soigné. C'est aussi le cas de personnes déprimées, qui ne le savent pas ou refusent de le reconnaître, et de personnes qui pour une raison ou une autre ont reçu par exemple un traitement anxiolytique ou un somnifère pendant quelques temps et le continuent par habitude. Dans ces circonstances, la fatigue s'explique facilement par l'intoxication médicamenteuse.

Mais dans la seconde moitié des cas, les médecins ont du mal à découvrir une cause organique, psychique ou toxique précise. La fatigue trouverait alors son origine dans un dérèglement total des rythmes de vie. C'est le cas par exemple des " toxicomanes de l'effort " : il s'agit de personnes qui non seulement travaillent beaucoup, mais qui, à leurs journées surchargées ajoutent des exercices physiques intenses et des sorties nocturnes. Ces personnes " vivent sur les nerfs ", et la fatigue est bien compréhensible. À l'inverse, la fatigue peut être la conséquence d'une vie terne, sans joies ni plaisirs, qui conduit vite à " la déprime ". Enfin, l'étude des cycles journaliers a montré que les changements de rythme sont particulièrement fatigants. C'est le cas des personnes qui travaillent en 3 x 8 ou qui voyagent beaucoup et sont tout le temps soumises au décalage horaire (personnel navigant des compagnies aériennes).
Fatigue et asthénie

Il y a plusieurs sortes de fatigue, très différentes les unes des autres. Quand vous avez travaillé toute la nuit pour passer (et réussir) un examen, ou lorsque vous gagnez une compétition sportive, vous êtes fatigué parce que vous avez fourni un effort important. Mais il s'agit d'une fatigue normale et " heureuse ".
En revanche, lorsque vous êtes déprimé, ou que vous souffrez d'une maladie cardiaque ou pulmonaire qui vous essouffle rapidement, vous êtes fatigué à cause d'une affection précise. Dans ce cas-là, on parle généralement d'asthénie.

Autrefois, on employait beaucoup le terme de neurasthénie (fatigue nerveuse) pour évoquer la dépression.

Stress : ses caractéristiques

Le stress est souvent décrit comme l'une des grandes maladies de notre époque, surtout dans le travail. Conséquence de l'ensemble des contraintes que nous subissons chaque jour, il serait à l'origine de nombreuses maladies.

Le stress au travail serait responsable de pertes financières équivalentes à 3 à 5 % du PIB français et 30 % des salariés environ souffrent de problèmes qui lui sont attribués. Le stress est accusé d´être à l´origine de troubles psychologiques (anxiété, dépression, toxicomanies, parfois suicides) et d´innombrables troubles organiques : maladies digestives, maladies cardiovasculaires, troubles dermatologiques, asthme, parfois mort subite.

Le stress a initialement été décrit comme une situation qui entraîne une réaction de fuite ou de combat. L´accélération du cœur et de la respiration sont des réactions typiques de peur (provoquant la fuite) ou de réaction au danger par le combat. En cas d´impossibilité de fuir ou de combattre, ce qui est le cas dans l´entreprise en cas de conflits avec ses supérieurs ou collègues, la solution est la maladie, l´absentéisme ou la démission.

Il est certain que des réactions brutales à des évènements (agression, colère, mauvaise nouvelle, conflit) peuvent faire basculer dans la maladie un individu que ne se savait pas malade, comme dans l´exemple d´un infarctus à la suite d´un stress. Le stress est le facteur déclenchant, mais, dans ce cas, la maladie des artères coronaires s´est développée pendant des années, à l´insu du patient, et probablement n´est pas en relation avec la situation stressante.

Le stress au travail exige une gestion constante des conditions de vie dans l´entreprise, afin de mieux contrôler ses réactions et d´éviter les conflits. Mais ceci ne signifie pas pour autant qu´il faut tout attribuer au stress : si vous êtes hypertendu, diabétique, asthmatique ou déprimé, il peut exister des causes variées à votre état de santé, dont il ne faut pas toujours accuser le travail. Le stress est souvent une excuse trop facile et trop rapide pour expliquer la détérioration de la santé, alors qu´il est toujours nécessaire de rechercher des causes parfois très éloignées des conditions de travail. Il faut garder en mémoire l´exemple de l´ulcère de l´estomac, qui pendant des dizaines d´années a été considéré comme une maladie typique du stress, mais qui en fait est une infection bactérienne.

Stress : le syndrome d'adaptation

On doit l'idée de stress à un chercheur canadien, Hans Selye, qui, le premier, a décrit le stress ou " syndrome général d'adaptation " dans les années 1930.

Ce biologiste avait remarqué que lorsque l'on soumet une population d'animaux à une contrainte quelconque (par exemple une injection de produit, mais aussi une surpopulation, une restriction alimentaire ou encore une température trop faible), ils tombent malades et meurent. À l'autopsie, on retrouve presque toujours un phénomène qui était à l'époque inexpliqué : l'augmentation de volumes des glandes surrénales. Ces minuscules glandes hormonales, situées au-dessus du rein, ont un rôle fondamental dans l'activité du système nerveux sympathique, en sécrétant de nombreuses hormones dont la plus connue est l'adrénaline.

Prenons un exemple : lorsque vous subissez un stress, c'est-à-dire lorsque vous éprouvez une " agression quelconque " (elle peut être tout à fait minime et sans danger, comme le fait de prendre la parole en public), votre rythme cardiaque s'accélère, vous devenez pâle ou vous transpirez à grosses gouttes. Si la peur ou l'émotion est plus intense, les réactions physiques peuvent être plus importantes, avec, par exemple, des vomissements ou une perte involontaire des urines. Toutes ces réactions sont dues à la production excessive d'hormones et sont à la longue responsables de véritables maladies : on a décrit ainsi des maladies des coronaires provoqués uniquement par un stress. C'est l'exemple classique de rats de laboratoire à qui l'on donne à la fois de la nourriture (récompense) et une décharge électrique (punition) : le même stimulus engendre à la fois plaisir et douleur. Ne sachant comment interpréter ce stimulus contradictoire, le rat fait rapidement un ulcère à l'estomac, comme le prouve l'autopsie de son cadavre.

L'ensemble de ces signes constitue ce que l'on appelle " le syndrome général d'adaptation " ou stress (ce mot désigne à la fois la cause et l'effet de l'agression). Il s'agit d'un ensemble de symptômes non spécifiques, qui se manifestent quel que soit l'agent agresseur ou l'événement, et viennent s'ajouter aux symptômes spécifiques de l'agression (signes infectieux, traumatiques, etc).
Les trois phases

Selon les travaux de Hans Selye et de ses successeurs, le syndrome d'adaptation se développe en trois phases.
La réaction d'alarme : c'est la phase initiale, où apparaissent les premières réactions à l'agression. Chez l'homme, la réaction d'alarme est bien connue : le cœur s'accélère, la respiration est courte et rapide, et on observe des modifications de la répartition du sang dans l'ensemble de l'organisme.

Le stade de résistance : le corps est bien adapté à l'agression, par exemple lorsque celle-ci est permanente (froid).

Le stade d'épuisement : le corps est débordé par le stress si celui-ci persiste. Vous tombez malade ou vous mourez parce que vos capacités de résistance sont débordées. Prenons un exemple : vous vous êtes égaré en montagne et il fait de plus en plus froid.
La première phase est la réaction d'alarme : vous sautez sur place, vous bougez, vous vous roulez en boule, le sang se redistribue dans l'organisme pour irriguer en priorité les viscères. Puis s'installe la phase de résistance : vous résistez au froid, mais le sang se retire de plus en plus des extrémités et des membres pour irriguer surtout les organes nobles (cerveau, cœur). Enfin, arrive la phase d'épuisement : votre corps ne résiste plus au froid, la température centrale s'abaisse et vous pouvez mourir si les secours n'arrivent pas.

C'est pourquoi de nombreuses méthodes existent pour gérer son stress. Du coaching aux livres, en passant par l'acupuncture, à vous de trouvez la technique qui vous permettra de canaliser vos émotions.


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Message 2 Réponse postée le 11-11-2009 à 20:54:03

Pierre-Antoine
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Re: Le Stress et la fatigue

60% oui pourquoi pas mais ils sont fatigué a rien foutre la plupart sont des fégniants.


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Message 3 Réponse postée le 11-11-2009 à 23:16:36

Caroline
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Re: Le Stress et la fatigue

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