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Message 1 Discussion postée le 20-09-2017 à 02:43:11

Loic
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Huées, pagaille: débuts ubuesques du procès "de la voiture de police incendiée"

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Une manifestation et une mauvaise organisation de l'audience ont rythmé le début du procès de l'affaire de la voiture de police incendiée à Paris, en mai 2016. Il est reporté à mercredi.

"Liberté ! Liberté !", "De la place pour tous, ou pas de procès du tout !" C'est dans les sifflets, sous les huées et les chants protestataires que s'est ouvert le procès de la voiture de police incendiée à Paris, le 16 mai 2016. Les images de l'agression de deux policiers, en marge d'une manifestation contre la "haine anti-flics", avaient fait le tour du monde. L'un des policiers était même devenu le héros du web.

Interdits d'entrée, faute de places, une foule d'amis des prévenus et des militants ont manifesté devant la porte de la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Seule une poignée de personnes ont pu accéder à la salle d'audience. Qui a été suspendue près de deux heures plus tard, sans avoir réellement commencé.

"Une place pour tous, ou on casse tout !"

La tension était palpable bien avant l'ouverture des portes. "C'est tous des journalistes, on va les défoncer", chuchotent quelques sympathisants en découvrant les dizaines de journalistes déjà présents sur les lieux. D'autres personnes sont aussi arrivées tôt, parfois deux heures avant l'audience, pour soutenir les prévenus. "Il me faut absolument une place", souligne une femme en se dirigeant vers la queue, tout en terminant son sandwich.

L'arrivée des huit prévenus marque un tournant. Cinq sont poursuivis pour violences volontaires aggravées et destruction, et trois pour participation à un groupement en vue de la préparation de violences. Plusieurs d'entre eux, qui comparaissent libres, doivent se frayer un passage dans la foule pour atteindre la porte. Dissimulés sous des capuches et des écharpes, des manifestants tentent de cacher le visage des prévenus. Ils injurient ceux qui tentent de filmer et braquent des parapluies ouverts devant leurs objectifs.

Tous, à l'exception d'une dizaine de journalistes et vingtaine de proches, se voient refuser l'accès. La salle est trop petite. "Il s'agit d'une petite salle, par mesure de sécurité", explique l'un des gendarmes qui gardent l'entrée. "Une grande salle, une grande salle!", réclament alors la foule de militants, avant de scander pendant plus de deux heures d'autres slogans contre la justice, les gendarmes ou les journalistes.



Le procès des huit prévenus poursuivis pour avoir participé aux heurts et à l'incendie de la voiture de police à Paris, le 18 mai 2016, a été reporté à mercredi.

AFP / Simon Guillemin / Hans Lucas
Une manifestation et une mauvaise organisation de l'audience ont rythmé le début du procès de l'affaire de la voiture de police incendiée à Paris, en mai 2016. Il est reporté à mercredi.

"Liberté ! Liberté !", "De la place pour tous, ou pas de procès du tout !" C'est dans les sifflets, sous les huées et les chants protestataires que s'est ouvert le procès de la voiture de police incendiée à Paris, le 16 mai 2016. Les images de l'agression de deux policiers, en marge d'une manifestation contre la "haine anti-flics", avaient fait le tour du monde. L'un des policiers était même devenu le héros du web.

Interdits d'entrée, faute de places, une foule d'amis des prévenus et des militants ont manifesté devant la porte de la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Seule une poignée de personnes ont pu accéder à la salle d'audience. Qui a été suspendue près de deux heures plus tard, sans avoir réellement commencé.

VOIR AUSSI >> VIDEO. Paris: une voiture de police incendiée par des contre-manifestants
"Une place pour tous, ou on casse tout"

La tension était palpable bien avant l'ouverture des portes. "C'est tous des journalistes, on va les défoncer", chuchotent quelques sympathisants en découvrant les dizaines de journalistes déjà présents sur les lieux. D'autres personnes sont aussi arrivées tôt, parfois deux heures avant l'audience, pour soutenir les prévenus. "Il me faut absolument une place", souligne une femme en se dirigeant vers la queue, tout en terminant son sandwich. 

L'arrivée des huit prévenus marque un tournant. Cinq sont poursuivis pour violences volontaires aggravées et destruction, et trois pour participation à un groupement en vue de la préparation de violences. Plusieurs d'entre eux, qui comparaissent libres, doivent se frayer un passage dans la foule pour atteindre la porte. Dissimulés sous des capuches et des écharpes, des manifestants tentent de cacher le visage des prévenus. Ils injurient ceux qui tentent de filmer et braquent des parapluies ouverts devant leurs objectifs.

Tous, à l'exception d'une dizaine de journalistes et vingtaine de proches, se voient refuser l'accès. La salle est trop petite. "Il s'agit d'une petite salle, par mesure de sécurité", explique l'un des gendarmes qui gardent l'entrée. "Une grande salle, une grande salle!", réclament alors la foule de militants, avant de scander pendant plus de deux heures d'autres slogans contre la justice, les gendarmes ou les journalistes.

Les avocats dénoncent les conditions de travail.

Les avocats eux-mêmes interrompent deux fois l'audience. Sur l'AFP, Me Henri Leclerc dénonce au nom de tous les avocats "des conditions qui ne sont pas dignes de ce qu'est la justice". En quittant la salle, certains journalistes affirment que "des avocats ne pouvaient même pas s'asseoir", malgré le fait qu'une dizaine de chaises ait été rajoutées. Des gendarmes suggèrent alors, selon les ordres reçus, de faire des rotations parmi les journalistes et le public pour que tous puissent accéder à la salle pour un temps. "C'est n'importe quoi, virez plutôt les journalistes!", jurent plusieurs manifestants.

L'audience est finalement suspendue et reprendra mercredi à 13h30, dans une salle "à priori plus grande", laissent entendre des gendarmes. "On reviendra, c'est certain", affirment des militants, qui, en quittant le tribunal, collent plusieurs affiches anti-flics sur des murs, des portes et dans les toilettes.


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