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El Roslino
Avec la fin de l'état d'urgence, les compagnies aériennes ne sont plus tenues de vérifier, pour les vols intérieurs, l'identité des passagers lors de l'embarquement.
Depuis lundi, Air France mais aussi ses filiales Hop ! et Transavia ont décidé de ne plus vérifier si l'identité des passagers correspond au nom inscrit sur le billet lors de l'embarquement sur les vols intérieurs et dans l'espace Schengen. Ces contrôles sont maintenus pour les vols extérieurs.
Christian Estrosi, le maire de Nice, s'est étonné de cette absence de contrôle avant d'embarquer à Paris dans un avion le ramenant à Nice. « Inacceptable. Plus de contrôle d'identité. Je demande le rétablissement pour toutes les compagnies aériennes », lance-t-il sur Tweeter.
Christian Estrosi
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@cestrosi
#Securité #Aeroport Navette #Airfrance de 6h30 entre @Paris et #Nice06 : plus de contrôle d'identité. Inacceptable. Je demande le rétablissement pour toutes les compagnies.
8:18 AM - Jan 22, 2018
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Sur le papier, l'article 4 de l'arrêté daté du 26 février 2016 précise que « pendant la durée de l'état d'urgence lors de la présentation d'un passager à l'embarquement, l'entreprise de transport aérien procède à la vérification de concordance documentaire entre l'identité mentionnée sur la carte d'embarquement valable et un des documents suivants attestant l'identité du passager. » Une vérification qui devait concerner sans distinction les passagers avec ou sans bagage (en soute comme en cabine), pour les vols « intérieurs » ou « extérieurs ».
Sauf que la fin de l'état d'urgence le 1er novembre a rendu facultatif ce dispositif, même si la menace terroriste est toujours présente.
Selon Air France, un passager sur un vol intérieur qui arrive à l'embarquement a déjà fait l'objet de plusieurs contrôles. Une première fois si le passager dépose ses bagages en soute. Une autre fois lors du passage de l'inspection-filtrage avec le contrôle au rayon X des bagages en cabine.
«Un passager qui a une mauvaise intention peut se faire acheter un billet par une autre personne», regrettent les pilotes
Dans ces conditions, pour Air France, le risque en matière de sécurité à l'embarquement est limité. De plus, la compagnie affirme que cette opération pendant l'état d'urgence était une vérification d'identité et non un contrôle d'identité.
Sur son site, l'aéroport Charles de Gaulle explique que pour les vols intérieurs « il n'existe pas de contrôle de Police aux frontières pour ces destinations », tout en précisant que « par mesure de sûreté », il invite « les compagnies aériennes à vérifier l'identité des passagers avant l'embarquement. »
En outre, le syndicat des pilotes de la compagnie (SPAF) a estimé de son côté « qu'au moindre souci, on ne pourra pas identifier le passager qui aura utilisé un billet » et qu'« un passager qui a une mauvaise intention peut se faire acheter un billet par une autre personne. »
Air France a indiqué que cette mesure pourrait être réintroduite selon la réaction des passagers.
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