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El Roslino
LE SCAN POLITIQUE - Mardi matin, le président des Républicains a tiré les leçons politiques des deux dernières législatives partielles.
Invité mardi, sur le plateau matinal des 4 Vérités sur France 2, le président des Républicains Laurent Wauquiez pense qu'un «message a été envoyé» lors des dernières législatives partielles de Belfort et du Val d'Oise, remportées dimanche par deux candidats de droite. «Il faut qu'Emmanuel Macron écoute ce que disent les Français et comprenne ce qu'est leur vie quotidienne... Il ne comprend pas et sous-estime les questions de pouvoir d'achat», a critiqué le président des Républicains, comme il l'avait fait dans un communiqué le soir des deux victoires.
Pour lui, dans ces deux scrutins, les électeurs ont manifesté leur désaccord face à une cascade d'augmentations, de la «CSG» à «l'essence» en passant par le «timbre» et le «tabac» . «Tout augmente», a insisté l'élu de droite en soulignant le cas des petites retraites touchées par la hausse de la CSG. Pour être «très concret» dans sa démonstration, il a évoqué des chiffres renvoyant à une critique récurrente visant le chef de l'Etat: «42% des cadeaux fiscaux faits dans le budget 2018 par Emmanuel Macron sont faits pour les 5% des Français les plus riches. Il dénonce une augmentation du budget de l'Etat de «7 milliards d'euros» et accuse le gouvernement de «prendre dans la poche des Français» l'argent des économies qu'il ne parvient pas à faire. «C'est cette spirale que je souhaite dénoncer», a conclu l'élu régional.
«La Corse est et restera française.»
Laurent Wauquiez a exposé sa position sur la Corse alors que le chef de l'Etat y effectue sa première visite officielle et doit y rencontrer, mardi soir, les deux élus de la collectivité territoriale unique, Gilles Siméoni et Jean-Guy Talamoni. Évoquant le cas de la Catalogne en quête d'indépendance, Wauquiez a estimé que ces questions nécessitaient «beaucoup de vigilance» et de «rigueur». «Il y a une ligne rouge, elle est simple: la Corse est et restera française. Cela signifie qu'il n'y a pas de citoyenneté corse, que la langue corse n'est pas au même niveau que la langue française», a tranché le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. irondin». Laurent Wauquiez estime que les principales revendications posées sur la table par les nationalistes (co-officialité de la langue, prisonniers politiques, statut de résident...) sont «très très très éloignées de ce que sont les attentes de vie quotidienne des Corses». Mais au-delà de sa fermeté affichée sur les «principes», il considère cependant qu'il «faut être souple» sur certains sujets, tel le développement économique ou le rapprochement des prisonniers.
Interrogé sur l'absence, mardi, du président de l'Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni aux cérémonies prévues en hommage au préfet Claude Erignac, Laurent Wauquiez a admis être choqué en disant: «Je pense qu'il se serait grandi en y allant. Précisément aussi du côté des nationalistes, on attend des pas et des gestes qui permettent de montrer qu'il y a des pages qui se tournent.»
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