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Message 1 Discussion postée le 12-02-2018 à 15:14:18

Loic
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Un Rémois blesse son ex-femme avec un couteau pour une histoire de pension alimentaire

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Un Rémois a grièvement blessé son ex-femme avec un couteau de boucher, devant sa maison, sous les yeux des quatre enfants qu'elle gardait en nourrice. Il a été écroué.

Couteau de boucher à la main, un homme a semé l'effroi dans une rue d'ordinaire tranquille du quartier Murigny à Reims. Séparé de sa femme depuis qu'ils sont en instance de divorce, il l'a rejointe devant chez elle pour la poignarder, d'abord à l'abdomen puis à la gorge, en présence des quatre enfants qu'elle gardait en sa qualité d'assistante maternelle. Il était 16 h 40, mardi. La victime venait de les récupérer à l'école lorsqu'elle a été agressée par son ex-conjoint, rue Nicolas-Gogol.

Violences psychologiques.

Sérieusement blessée, la femme est hors de danger, mais les médecins ont été obligés de lui retirer la rate. Son ex-mari n'a opposé aucune résistance. C'est un Rémois de 59 ans, inconnu de la justice, chef de projet informatique dans une entreprise d'affacturage de Saint-Denis, en région parisienne (il s'y rend tous les jours en train).

Après 48 heures de garde à vue, l'agresseur a été présenté jeudi au parquet de Reims qui a décidé d'ouvrir une information judiciaire au regard de la gravité des faits. Une mise en examen pour « violences volontaires avec arme ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente » - en l'occurrence l'ablation de la rate - a été requise, mais la juge d'instruction a retenu une qualification plus sévère : « tentative d'homicide volontaire sur conjoint » (perpétuité encourue, contre 15 ans de réclusion dans le cas précédent).

En revanche, et comme le souhaitait le parquet, la magistrate a considéré que les quatre petits témoins de l'agression devaient également être considérés comme des victimes en raison des violences psychologiques. L'ex-mari de leur nounou s'est donc vu notifier une mise en examen supplémentaire pour « violences volontaires avec arme sur mineur de [moins de]15 ans ». C'est la première fois qu'une telle poursuite est mise en œuvre à Reims (lire ci-dessous).

Furieux à cause de la pension alimentaire.

Avocat de l'ex-époux, Me David Boscariol a plaidé un contrôle judiciaire devant le juge des libertés et de la détention. « Monsieur Jacquemart a tout de suite réalisé la gravité de ses actes. Il les regrette. Il a compris qu'il s'est passé quelque chose d'insensé. Il a fait preuve de repentir et de coopération pendant sa garde à vue. » Le juge a cependant décidé de le placer en détention provisoire.

Un différend sur le montant de la pension alimentaire est à l'origine de l'agression. L'homme s'en est expliqué ainsi devant le juge des libertés : « Avec toutes les charges, il ne me reste que 800 euros par mois et elle veut 600 euros. Je ne peux plus payer la pension qu'elle me demande. Ça m'a mis sous pression. [Le jour des faits], j'essayais d'aller lui expliquer la situation. » Avec dans ses poches un couteau de boucher à la lame longue de 20 centimètres, qu'il n'a pas hésité à sortir devant quatre enfants âgés de trois à sept ans.

Les enfants témoins des faits considérés comme victimes.

L'agression de la nourrice par son ex-mari, sous les yeux de quatre enfants qu'elle venait de récupérer à l'école, survient alors que le parquet de Reims travaille justement à une meilleure prise en compte des mineurs témoins de violences. « Nous avons de nombreux dossiers de violences familiales qui se déroulent en présence de mineurs. Jusqu'à présent, ils étaient considérés comme témoins mais je souhaite donner une nouvelle orientation pénale, en faisant passer ces mineurs du statut de témoin au statut de victime », annonce le procureur de Reims Matthieu Bourrette. « Ils sont victimes des violences auxquelles ils assistent car il y a un retentissement psychologique. Ce sont des victimes indirectes, des victimes par ricochet, selon le terme juridique. C'est pour cette raison que nous travaillons sur une nouvelle prise en compte de ces mineurs témoins de violences. J'ai déjà donné des instructions, par exemple préparer des canevas d'interrogatoire spécifiques ou mettre l'accent sur les mesures d'assistance éducative. L'affaire survenue cette semaine est la première que nous traitons selon cette nouvelle orientation. »

En plus du travail classique centré sur l'agresseur et sa victime, un autre « axe d'enquête » porte « sur le retentissement subi par les enfants ». « Nous les avons fait expertiser pour mesurer l'impact psychologique. L'évaluation exacte ne sera connue que dans plusieurs semaines, mais nous disposons déjà de certificats médicaux qui évoquent notamment des «angoisses». »

Outre la violence de l'acte, les bambins ont cru que leur nounou avait été mortellement égorgée sous leurs yeux. Informés que le statut de victime était accordé à leurs enfants, certains des parents ont d'ores et déjà déposé plainte contre l'agresseur.


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