A Paris, à Cannes, à Lille... les cheminots grévistes ont mené plusieurs opérations coups de poing.

Le taux de grévistes est de 15,74 % ce vendredi à la SNCF, en baisse par rapport aux précédents épisodes. Alors que les syndicats CFDT, Unsa et CGT de la SNCF ont été déboutés de leur demande en référé concernant le non-paiement de certains jours de repos des grévistes, les cheminots ont mené plusieurs actions coups de poing pour protester contre la réforme.

Le siège envahi à Paris. Selon plusieurs journalistes présents sur place, une centaine de manifestants se sont rendus dans un des sièges de la compagnie, dans le XIIIe arrondissement à Paris. Une grande banderole a été déployée : « Sud Rail dit stop à la casse de la SNCF ». La direction est venue écouter les revendications des grévistes.

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Opération « caisse gratuite » à Lille. Après s'être rassemblés à Lille-Flandres, les cheminots grévistes ont rejoint un magasin Carrefour et ont envahi les caisses. Ils ont ensuite invité les clients de l'hypermarché à passer sans payer selon la Voix du Nord. Les CRS se sont rendus sur place et la direction a décidé de baisser le rideau.

Tenue de soirée sur la Croisette. Une centaine de cheminots et sympathisants de la CGT et du PCF, dont certains en tenue de soirée, clin d'œil au 71e Festival de Cannes, se sont rassemblés en début d'après-midi devant la gare de la ville. Les manifestants n'ont pas reçu l'autorisation de manifester aux abords du Palais des festivals, mais « n'excluaient pas de s'en accorder le droit dans l'après-midi », selon Nathalie Goati, porte-parole de la section locale CGT. Plusieurs sections de policiers en tenue de maintien de l'ordre se tenaient à distance, dans les rues proches.

Une banderole « Faisons tous dérailler Macron » a été déployée. « On a l'espoir d'atteindre les marches pour montrer qu'on est déterminés à se faire entendre », a expliqué Sandrine, contrôleuse SNCF basée à Nice, et venue manifester en robe de soirée. « Nous respectons le protocole au cas où... », a-t-elle plaisanté.