Annonce ToutSurTout

Bienvenue sur toutsurtout.biz

Déjà 15 ans !

Radio TST

Si vous souhaitez participer vous aussi aux discussions sur le forum, il faut vous inscrire ou vous identifier.

Le Thème TST Automne est maintenant en place.

Les inscriptions sont actuellement OUVERTES.

Message 1 Discussion postée le 12-10-2018 à 21:11:21

El Roslino
Avatar de El Roslino


Titre: VIP
Avancement: Niveau 5
Lieu: U.S.A
Date d'inscription: 07-07-2016
Messages: 33 540
Site web

Alitalia : Rome veut créer une coentreprise

https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1539371484.of.world-lolo.com.jpeg



Le gouvernement italien, qui cherche à relancer la compagnie en difficulté Alitalia, a indiqué vendredi travailler à la création d'une coentreprise avec la société nationale des chemins de fer, dans laquelle le ministère de l'Economie prendrait une participation.

Cette participation pourrait se monter à 15% environ, a précisé le ministre du Développement économique, Luigi Di Maio, dans un entretien au quotidien économique Il Sole 24 Ore. "Nous sommes en train de réfléchir à un seuil de participation du gouvernement qui ne se différencie pas beaucoup des autres expériences européennes: si la France possède 14,3% de Air France (au 31 décembre 2017), nous pouvons imaginer un niveau de participation similaire", a-t-il expliqué.

La présence du gouvernement vise à "garantir que sur Alitalia, il y ait une stratégie nationale", a précisé le ministre. Quant au partenariat avec la société nationale des chemins de fer (Ferrovie dello Stato), il permettrait, selon lui, de favoriser "l'intermodalité: on pourrait travailler à un billet unique train-avion". "Alitalia pourrait ainsi se concentrer davantage sur le long courrier", ce qui éviterait une concurrence féroce sur les déplacements plus courts en Italie, a jugé M. Di Maio.

Le vice-premier ministre a précisé que la nouvelle entreprise, dans laquelle la Caisse des dépôts pourrait prendre une participation, pourrait être dotée d'un capital initial de 1,5 à 2 milliards d'euros. "Nous arriverons à l'échéance du 31 octobre avec une offre ferme ou du moins une manifestation d'intérêt sérieuse et concrète", a assuré M. Di Maio. Il n'a pas exclu la présence d'une compagnie chinoise ou américaine au capital de la future joint-venture.

Alitalia, qui emploie quelque 11.000 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas prix. Jusqu'alors détenue à 49% par Etihad Airways, la compagnie a été placée sous tutelle en mai 2017, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois. Initialement fixée au 30 avril, la date-butoir pour sa cession a été repoussée à fin octobre par Rome.