L'administration fiscale française s'était rendue compter que la firme américaine passait par divers subterfuges et optimisation fiscale pour payer le moins possible d'impôts en France. Par exemple, le chiffre d'affaires d'Apple France était ridicule alors qu'en Europe elle engrangeait d'énormes profits. Bercy n'a pas lâché l'affaire et est arrivé à négocier 10 ans de dettes, soit 500 millions d'euros.

Un joli et gros chèque.

En décembre dernier, Apple et Bercy avaient trouvé un accord pour permettre au fisc français de récupérer l'argent que l'entreprise américaine lui doit. Néanmoins, la somme n'avait pas été donnée puisque confidentielle, mais une source proche du dossier à confirmer les 500 millions d'euros avant d'être relayée par l'Agence France Presse. Du côté d'Apple, la firme a indiqué que l'administration fiscale française avait terminé son audit sur plusieurs années de ses comptes pour ajuster ce qu'elle doit et que tout sera communiqué publiquement. De plus, elle insiste sur le fait de comprendre à quoi servent les impôts dans les pays et qu'elle les paie dans tous les pays où elle a une activité en respectant les lois locales. Pour couronner le tout, Apple se dit fier de contribuer à l'économie française grâce à ses revenus et les impôts reversés.

Concernant la Direction générale des finances publiques (DGFIP), elle n'a pas souhaité s'étendre sur le sujet en évoquant une clause de confidentialité fiscale.

Les GAFA dans la ligne de mire.

Les géants du Web dont Amazon, Apple, Facebook, Google font partie vont devoir mettre la main à la poche, puisque depuis le 1er janvier de cette année la France va taxer davantage ces entreprises sans attendre l'avis de ses voisins européens ni même une décision de la Commission européenne. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait estimé que cette augmentation allait rapporter 500 millions d'euros supplémentaires grâce à une taxation sur les revenus publicitaires ainsi que les reventes de données personnelles.