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Message 1 Discussion postée le 23-06-2019 à 22:04:31

El Roslino
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Alitalia n'a (toujours) pas trouvé son nouveau repreneur

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Le gouvernement italien donne un mois de plus à la société des chemins de fer italiens pour tenter de boucler son tour de table en vue de la reprise d'Alitalia. La dernière ligne droite reste pourtant semée d'embûches...
Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la reprise d'Alitalia ! Alors que le gouvernement avait donné jusqu'au 15 juin à la société des chemins de fer italiens pour présenter son dossier de reprise de la compagnie aérienne, la date a été repoussée in extremis au 15 juillet.


Un nouveau report qui doit "permettre au consortium d'acquéreurs d'être consolidé avec les parties qui ont jusqu'ici manifesté leur intérêt pour le dossier", précise le ministère du développement économique dans un communiqué laconique. Selon la presse italienne, le président de Ferrovie dello Stato, Gianfranco Battisti, aurait assuré au gouvernement que ce nouveau report était le dernier.

La société des chemins de fer italiens avait présenté son offre fin octobre avant de bénéficier d'un premier ajournement en mai dernier, faute de trouver une solution. La compagnie ferroviaire entend en effet prendre 30% du capital d'Alitalia, la compagnie américaine Delta Air Lines serait intéressée à hauteur de 15% tandis que l'État italien se limiterait à 15%. Reste donc à trouver preneurs pour les 40% restants, soit 400 à 900 millions d'euros selon les sources.

Et c'est là que le bât blesse ! Lufthansa, Air France-KLM et la low-cost hongroise WizzAir ont très vite décliné la proposition. En mars, Easyjet a elle aussi jeté l'éponge alors qu'elle était engagée dans des négociations avancées avec Ferrovie dello Stato et Delta Air Lines et qu'elle pensait prendre en charge l'activité moyen-courrier d'Alitalia.

Deux nouvelles propositions et une grève en vue.

Alors qui pour remplacer Easyjet ? Ces dernières semaines, deux offres ont été annoncées, la première émanant du groupe immobilier italien Toto. Un prétendant qui n'aurait ni les faveurs de Ferrovie dello Stato ni celles de Delta Air Lines, selon les indiscrétions opportunément distillées dans la presse italienne.

La seconde proposition, plus surprenante, a été déposée par l'homme d'affaires Claudio Lotito, propriétaire et président de l'équipe de football de la Lazio de Rome. Le patron des chemins de fer italiens Gianfranco Battisti se dit par ailleurs en discussion avec le fonds d'investissement milanais QuattroR. Ferrovie dello Stato tente aussi de convaincre Atlantia, gestionnaire notamment de l'aéroport de Rome-Fiumicino et actionnaire de l'aéroport de Nice.

Mais Atlantia ne semble pas vouloir s'engager dans le chantier de la relance d'Alitalia alors que le groupe doit aujourd'hui faire face à la coûteuse reconstruction du viaduc Morandi de Gênes, dont il était gestionnaire jusqu'à son effondrement en août dernier.

En attendant qu'une solution se dessine, plusieurs syndicats de pilotes et de personnels de cabine font monter la pression. Les syndicats ANPAC, ANPAV et ANP appellent les salariés de la compagnie à faire la grève le 24 juin prochain pour 24 heures. Le mouvement était à l'origine prévu pour le 21 mai mais il avait été reporté...

Le ministère du développement économique vient de convoquer les syndicats à une réunion le 3 juillet prochain, en présence du ministre Luigi Di Maio. Un détail à relever : les différents communiqués affichés sur le site du ministère du développement économique à propos d'Alitalia sont accompagnés du hashtag "Imprese in difficoltà", "entreprises en difficulté"... Pas de quoi rassurer les acheteurs et les salariés !