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El Roslino
Une semaine compliquée s'annonce pour les voyageurs de train, d'avion, de métro, de bus, ainsi que pour les automobilistes, dans la perspective de la grève du jeudi 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites.
Du côté des trains. C'est là que la pagaille risque d'être la plus grande. Perturbations à prévoir dès mercredi, à partir de 19 h. Le site sncf.com invite clairement « à privilégier d'autres modes de déplacement que le train, jeudi ». Les ventes de billets TGV inOui, Ouigo et Intercités, ont été suspendues pour les 5, 6, 7 et 8 décembre, pour privilégier les reports de voyage des clients qui ont déjà leurs places. À partir de mardi, la compagnie promet, chaque jour à 17 h, un point précis sur les perturbations des deux jours à venir.
Transport aérien. Ce sont surtout les personnels au sol d'Air France qui devraient faire grève, ainsi que les contrôleurs aériens, avec des retards et des annulations de vol à la clé.
Métro, bus. À Paris, une très forte mobilisation est attendue à la RATP. Les transports en commun seront également touchés en régions. A priori, pas de problème de réservation sur les sites de transport en bus intercités, une bonne alternative pour les grands trajets routiers, avec les sites de covoiturage. Flixbus a annoncé la mise en place de cars supplémentaires. Sur BlaBlaCar, le nombre d'inscriptions a été multiplié par dix ces derniers jours, pour anticiper le jeudi noir.
Panique à la pompe. Dès samedi sont apparues des files d'attente devant les pompes à essence, dans l'Ouest, où plusieurs dépôts pétroliers restaient bloqués, hier, à Brest, Lorient, Le Mans, Vern-sur-Seiche.
La suite dépendra d'une réunion, ce matin, à Bercy, entre le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, et les bloqueurs, professionnels du bâtiment et des travaux publics opposés à la fin d'un avantage fiscal sur le gazole non-routier.
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