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El Roslino
Muriel Pénicaud
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé que le gouvernement présentera « d'ici à 15 jours des grandes pistes » pour améliorer l'emploi des seniors et la prise en compte de la pénibilité au travail.
Le gouvernement présentera d'ici à 15 jours des grandes pistes pour améliorer l'emploi des seniors et la prise en compte de la pénibilité au travail, a indiqué Muriel Pénicaud à l'issue de la réunion avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites.
Sur ces deux sujets, notre but c'est d'avoir les grandes orientations d'ici à 15 jours. Ça permettra déjà au moment du conseil des ministres du 24 d'avoir des grandes pistes qui seront travaillées les semaines suivantes pour être intégrées au projet de loi, a déclaré à la presse la ministre du Travail.
À cette fin, la ministre reverra les partenaires sociaux le 14 janvier après une série de réunions bilatérales, organisées d'ici là. Le même jour, elle recevra le rapport de Sophie Bellon, présidente du conseil d'administration de Sodexo, qui avait été chargée d'une mission sur le maintien des seniors dans l'emploi.
« On n'est pas très bon en France. »
Sur la pénibilité, on doit avancer sur trois sujets : la prévention, la reconversion et la réparation, selon Mme Pénicaud.
Sur la prévention, on n'est pas très bon en France, a estimé Mme Pénicaud pour qui cette question pourra faire aussi partie de la négociation sur la santé au travail qui va s'ouvrir prochainement.
Sur la reconversion, nous allons examiner la possibilité d'avoir un vrai congé pour changer à mi-parcours vers des métiers moins difficiles car un couvreur ne peut pas monter sur les toits à 55 ou 60 ans, a-t-elle jugé.
Quant à la réparation, ce sont les conditions dans lesquelles on peut partir plus tôt, comment améliorer les dispositifs existants.
Selon le gouvernement, un peu plus de 1,5 million de salariés ont actuellement un compte professionnel de prévention qui peut financer une formation, un temps partiel sans perte de salaire ou un départ anticipé dès 60 ans.
La retraite « progressive ».
Sur la demande des syndicats de rétablir les quatre critères - sur les dix- supprimés du compte en 2017 (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques et agents chimiques dangereux), Mme Pénicaud a différencié le critère chimique qui est en suspens.
Sur les trois critères posturaux, on ne peut pas les mesurer chaque jour personne par personne, a-t-elle dit, en parlant plutôt de conforter la prise en charge de ceux qui souffrent d'une incapacité de travail due à ces facteurs.
Sur la gestion des fins de carrière, Mme Pénicaud a évoqué notamment la retraite progressive qui correspond à une aspiration et permet d'aménager les fins de carrière et de valoriser l'expérience.
La retraite progressive, qui permet à partir de 60 ans de travailler à temps partiel en percevant la fraction correspondante du salaire plus une fraction de la retraite tout en continuant d'améliorer sa pension, est mal connue : on comptait en 2018 seulement 18 150 bénéficiaires.
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