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Message 1 Discussion postée le 12-04-2020 à 05:22:30

Loic
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Mortalité routière : pourquoi la baisse en mars n'est pas satisfaisante

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Le nombre de morts sur les routes de France a certes diminué de près de 40 % par rapport à mars 2019, mais les restrictions de circulation ont fait baisser le trafic dans des proportions plus importantes. Et les excès de vitesse se sont multipliés.

En temps normal, une baisse significative de la mortalité routière serait une bonne nouvelle. En mars, 154 personnes sont décédées sur les routes de France, soit 101 victimes de moins que l'année dernière.

Les autorités et les associations estiment pourtant que cette baisse exceptionnelle de 39,6 % n'est pas un bon chiffre. Le ministère rappelle qu'elle « s'inscrit dans le contexte de la mise en place du confinement à partir du 17 mars qui a bien évidemment fortement réduit l'ensemble des déplacements ».

« Il faudrait ces mêmes résultats sans les mesures de confinement », note Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière. « Ce sont des chiffres en trompe-l'œil », estime David Julliard, adjoint au délégué à la sécurité routière.

« Un chiffre supérieur à celui qu'on attendait. »

« D'une part, il s'agit du meilleur mois de l'histoire de la sécurité routière, car nous sommes descendus en dessous des 200 morts », se réjouit-il. Mais « cette diminution est inférieure à celle du trafic », souligne-t-il. Il s'agit donc d'un « chiffre supérieur à ce qu'on attendait », regrette-t-il.

Un regret partagé par le directeur général de l'association 40 millions d'automobilistes, Pierre Chasseray, qui qualifie ces chiffres de « catastrophiques » : « actuellement on est dans une période où il devrait y avoir zéro accident », assure-t-il. « Chaque accident est un échec terrible de comportement », selon lui.

Plus inquiétant, la sécurité routière note que les grands excès de vitesse (supérieurs à 50 km/h au-delà de la vitesse autorisée) sont en nette hausse depuis la mise en place du confinement. Entre le 30 mars et le 5 avril, les radars ont enregistré une augmentation de 12 % de ce type d'infractions, par rapport à la dernière semaine avant le confinement (9 au 15 mars).

« Un sentiment de désinhibition. »

Ces comportements dangereux sont « incompréhensibles », estime David Julliard. « Certains automobilistes ont un sentiment de désinhibition dû à la fluidité du trafic », souligne-t-il. Des excès de vitesse qui sont « susceptibles d'accroître le nombre de blessés conduits dans les services d'urgence hospitaliers dans le contexte d'une extrême mobilisation des personnels de santé », alerte aussi la Sécurité routière.

« Comment ne pas s'indigner devant le comportement d'irresponsables qui se réjouissent de braver les mesures de confinement et les excès de vitesse ? La route leur appartient », a réagi Chantal Perrichon.

Excès de vitesse, stupéfiants, alcool... Pour Pierre Chasseray, ce sont des conduites « intolérables et imbéciles », encore plus dans ce contexte. « La moindre des choses c'est qu'on fasse attention quand on prend la voiture », explique le directeur général, tout en demandant plus de forces de l'ordre sur les routes pour arrêter « ces fous furieux qui jouent à la roulette russe au volant ».

« Accidents corporels en baisse. »

L'ensemble des chiffres de mars sont tout de même tous à la baisse. Comme le nombre de morts, le nombre d'accidents corporels est en nette diminution sur cette période (-43,2 %), au nombre de 2.443 contre 4.298 en mars de l'année dernière.

Le nombre de blessés diminue également : 2.965 personnes ont été blessées contre 5.326 en mars 2019, soit 2 361 personnes de moins (-44,3 %). Ces chiffres exceptionnellement bas profitent en particulier aux piétons et aux cyclistes, bien moins présents sur la voie publique en cette période.

En revanche, le nombre de morts dans la catégorie des conducteurs professionnels de véhicules utilitaires ou poids lourd ne baisse pas. En Outre-mer, la tendance à la baisse se confirme aussi avec 16 tués sur les routes, soit 7 de moins qu'en mars 2019.

Le nombre de morts sur les routes de France avait augmenté de 9,7 % en janvier et de 17,1% en février.


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