La conductrice du véhicule leur explique alors que c'est impossible en raison des mesures de distanciation sociale en vigueur dans les transports en commun du fait de la crise sanitaire.

Un refus qui ne leur a manifestement pas plu. Le groupe s'en prend ensuite à la conductrice, tandis qu'un passager essaie de s'interposer. Les agresseurs l'injurie et se mette alors à le frapper à son tour.

Alertée, la police municipale intervient et tente de raisonner les assaillants avant de se retrouver encerclée par les quatre-vingts protagonistes et de devoir appeler la police nationale en renfort.

Une fois sur place, les policiers parviennent à isoler la conductrice et le passager qui avait pris sa défense, tout en étant copieusement injuriés par la foule de voyous.

Photo d'illustration.

Selon des journalistes, la conductrice « présente des griffures aux mains et au visage, ainsi qu'un ongle arraché ».

Le bus quittera finalement les lieux, tandis que la police laissera les malfrats se disperser sans qu'aucune interpellation n'ait été effectuée.