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El Roslino
Le chef de l'Etat veut élargir son action pour lutter contre le djihadisme sur la scène internationale.
« Agir sur tous les fronts. » Tel est désormais le mot d'ordre d'Emmanuel Macron dans sa bataille contre le terrorisme. Après avoir dévoilé un arsenal de mesures, fin octobre, pour assécher le terreau de l'islam radical sur la scène intérieure, le chef de l'Etat entend élargir son action pour combattre le djihadisme sur la scène internationale.
Une semaine après l'attaque de Nice, il a affiché sa volonté de mieux lutter contre l'immigration clandestine, en renforçant les contrôles aux différentes frontières de la France. « Nous avons décidé de doubler les forces qui seront déployées », en les faisant passer « de 2 400 à 4 800 », a-t-il annoncé lors d'un déplacement, jeudi 5 novembre, au col du Perthus (Pyrénées-Orientales), principal point de passage entre l'Espagne et la France.
Une manière d'adapter sa réponse à « l'évolution de la menace », alors qu'en un peu plus d'un mois la France a subi trois attaques terroristes, toutes attribuées à des étrangers. Un Pakistanais pour celle perpétrée le 25 septembre devant les anciens locaux de Charlie Hebdo ; un Tchétchène dans la décapitation du professeur Samuel Paty, le 16 octobre, dans les Yvelines ; un Tunisien dans l'attaque de Nice, le 29 octobre.
Des profils qui justifient un durcissement, selon M. Macron. « Des actions terroristes peuvent être menées par des personnes qui utilisent les flux migratoires pour menacer le sol national », a-t-il déclaré. « La donne a changé, appuie son entourage. Protéger les Français nécessite d'agir aussi bien contre la menace endogène que la menace exogène. »
Appel à une action commune des Européens.
Un « plus grand contrôle » également jugé nécessaire aux frontières extérieures de l'Europe. Accompagné du ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, et du secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes, Clément Beaune, le chef de l'Etat s'est dit « favorable » à une refondation « en profondeur » des règles de libre circulation sur le continent régissant l'espace Schengen. Il a précisé avoir l'intention de « porter » des premières propositions dans ce sens, lors d'un Conseil européen prévu en décembre. Et il s'est donné pour objectif « d'aboutir sous la présidence française », au premier semestre 2022.
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