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Message 1 Discussion postée le 24-11-2020 à 09:25:47

El Roslino
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Lancement réussi pour la mission chinoise qui vise à décrocher un morceau de Lune

https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1606206360.of.world-lolo.com.jpg


La fusée Y5 Long March-5, transportant la sonde lunaire Chang'e-5, décolle du centre de lancement spatial de Wenchang, à Wenchang, province de Hainan, Chine, le 24 novembre 2020.



Avec l'envoi, dans la soirée du 23 novembre, de la mission lunaire Chang'e-5, la Chine pourrait devenir le troisième pays à rapporter des échantillons de notre satellite naturel. Une prouesse technologique visant à préparer une mission habitée.

Comme c'est souvent le cas dans le spatial chinois, il n'y a pas eu d'annonce. On savait que la mission Chang'e-5 partirait pour la Lune avant la fin novembre, pour y prélever des échantillons et les rapporter ensuite sur Terre, mais aucune date précise n'avait été officiellement donnée.

C'est en voyant la fusée Longue Marche-5 sortir de son hangar, mardi 17 novembre, puis être déplacée vers son pas de tir de la base spatiale de Wenchang, que le monde a pris conscience de l'imminence du décollage. Celui-ci a eu lieu lundi 23 novembre, à 21 h 30 heure française.

Auteur de plusieurs livres sur l'aventure spatiale de la Chine, Philippe Coué estime que « le but de la mission est avant tout technologique, comme pour la plupart des missions Chang'e. Il s'agit de montrer qu'on maîtrise les techniques. Les étapes sont franchies l'une après l'autre : j'ai appris à tourner autour de la Lune avec les orbiteurs Chang'e-1 et 2, j'ai appris à me poser et à faire rouler un rover avec Chang'e-3 et 4. Et maintenant je passe au niveau suivant, j'apprends à revenir de la Lune ».

A bien y regarder, Chang'e-5 n'est rien d'autre qu'une mission Apollo en réduction - mais sans humain à bord. Un module de service convoie un train spatial composé de trois autres éléments. Tout d'abord un atterrisseur, semblable à celui des deux précédentes missions.

Son bras robotisé ramassera des échantillons de sol, le fameux régolithe lunaire pulvérulent, et une foreuse prélèvera des carottes jusqu'à 2 mètres de profondeur. Les « récoltes » seront stockées dans le deuxième élément, un petit étage dit de remontée, posé sur l'atterrisseur. Il s'arrachera à la gravité lunaire pour rejoindre le module de service demeuré en orbite.

Cette remontée et ce rendez-vous autour de la Lune constituent les points cruciaux de la mission, deux défis techniques que les Chinois tenteront de relever pour la première fois. Une fois l'arrimage effectué, les échantillons (environ 2 kg) seront transférés dans le troisième élément, la capsule de rentrée dans l'atmosphère terrestre, déjà testée en 2014. Puis il faudra parcourir le chemin du retour. Si tout se passe correctement, dans quelques semaines, la capsule se posera quelque part en Mongolie intérieure.

Une aide pour la datation.

Le but scientifique de la mission n'est pas négligeable, qui se double d'un aspect symbolique : devenir le troisième pays à rapporter des échantillons lunaires, après les Etats-Unis et l'URSS - la sonde soviétique Luna-24 fut la dernière, en 1976, à le faire. Spécialiste de géologie lunaire et martienne, Jessica Flahaut, du Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG) de Nancy, a travaillé avec des chercheurs chinois pour déterminer une « cible » intéressante.

La zone prévue pour l'atterrissage est large, « une grosse boîte de plusieurs centaines de kilomètres de long située dans l'océan des Tempêtes », la plus grande des mers lunaires. Les termes de « mers » et d'« océan » ne désignent évidemment pas de vastes étendues d'eau liquide, puisque celle-ci n'existe pas sur la Lune, mais des plaines basaltiques sombres que les astronomes d'autrefois ont prises pour des mers.

 

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