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El Roslino
Charlie Herbst est tout de suite entré dans le vif du sujet.
Une 56e place, samedi, pour le prologue lançant le Dakar 2021 autour de Jeddah (118 km de liaison pour 11 km de spéciale chronométrée), en Arabie Saoudite. Une 54e place dimanche sur la première étape entre Jeddah et Bisha (345 km de liaison pour 277 km de spéciale). Et une nouvelle 54e place hier, lundi, sur la deuxième étape entre Bisha et Wadi Ad-Dawasir (228 km de liaison et 477 km de spéciale).
« Je ne m'attendais pas à cela. »
Depuis le début de l'épreuve, le motard poitevin Charlie Herbst (KTM) fait preuve d'une belle régularité, lui qui émarge à la 55e place du général à 2h58'27'' de l'Espagnol Joan Barreda Bort (Honda), l'actuel leader. Cette constance cache cependant une entame de rallye éprouvante.
Joint hier au sortir d'une séance de kiné réparatrice après huit heures passées sur la moto, Charlie Herbst en était encore surpris. « Je ne m'attendais pas à cela. Lors de mes deux précédents Dakar, on montait en puissance lors des premiers jours. Là nous avons été dans le dur d'entrée. »
Lundi, la première étape a laissé des traces, avec pas moins de cinq abandons à la clé. « Il y a une portion de cailloux d'une quarantaine de kilomètres très difficile à gérer. Cela a été compliqué physiquement. Il y a eu aussi des pièges concernant la navigation J'ai perdu un peu de temps à cause de deux ou trois erreurs mais j'ai su retrouver seul mon chemin. »
Et Charlie Herbst a dû une nouvelle fois s'employer hier. « En terme de pilotage, c'était relativement simple même si les pistes étaient parfois cassantes et malgré une chute à petite vitesse sans gravité. Mais c'était long et une nouvelle fois éprouvant. On sait que le Dakar est dur. Mais les organisateurs ne peuvent pas rester sur ces mêmes bases durant toute l'épreuve au risque de perdre beaucoup de pilotes. »
Il n'en reste pas moins que le Poitevin trouve peu à peu ses marques. « En terme de vitesse, cela commence à revenir. Et nous arrivons sur des terrains plus sableux qui correspondent à mes qualités. » Cela pourrait notamment être le cas aujourd'hui, lors de la boucle autour de Wadi Ad-Dawasir (277 km de liaison et 403 km de spéciale), alliant sable et cordons de dunes.
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