Quand la rubrique Faits Divers ne suscite pas l'effroi, il arrive qu'elle engendre la surprise et l'amusement. C'est ce que vient rappeler cette erreur commise par la police, qui a saisi de la poudre de fraises tagada, pensant qu'il s'agissait de drogue.

Les faits, rapportés par l'AFP, remontent au mercredi 17 mars, lorsque la Police Nationale confirme la saisie d'une drogue de synthèse (MDMA) à Saint-Ouen, en Seine Saint-Denis. Fière de ce haut-fait, la Préfecture de Police de Paris avait annoncé la nouvelle sur Twitter (la publication n'a toujours pas été supprimée) :

L'affaire aurait pu se conclure de la meilleure des manières, si la Police ne s'était pas rendue compte que les produits stupéfiants en question n'étaient en vérité... que de la poudre de fraise Tagada. Le parquet de Bobigny, qui s'est saisi de l'affaire, a annoncé à l'Agence France Presse que "la poudre saisie dans l'appartement était une poudre neutre, ne relevant ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse".