Officiellement annoncée depuis le mois d'octobre 2020, la pénurie de puces électroniques s'éternise, et a de grosses répercutions sur la production des PlayStation 5.

Une mauvaise nouvelle pour les joueurs.

Depuis son annonce, la PlayStation 5 est au coeur de toutes les attentions. Portant la promesse, comme les autres consoles new-gen, de révolutionner l'industrie du jeu vidéo, elle est aussi, pour beaucoup, la console à avoir, si l'on veut profiter de tout un tas d'exclusivités intéressantes.

Cependant, les gameurs désirant s'offrir une PlayStation ont rapidement compris que se procurer la console serait un parcours du combattant. En effet, à chaque fois que la PlayStation 5 est remise en vente, les stocks fondent comme neige au soleil. Il en va de même pour les Xbox Series (quoi que dans d'autres proportions). Et pour cause : depuis leur lancement en novembre 2020, la PS5 et la Xbox Series X/S souffrent du manque de puces électronique et les problèmes ne se sont pas tellement arrangé depuis...

En janvier dernier, par la voix de son responsable des relations avec les investisseurs, Mike Spencer, Microsoft avait annoncé espérer un retour à la normale avant juin, mais déjà, d'autres sources le contredisait.

Dans Bloomberg News, des anonymes travaillant dans les chaînes d'approvisionnement, parlaient de pénuries jusqu'aux vacances de fin d'année. D'après les dernières sources du fabricant lui-même, Foxconn, les fans ne sont pas prêts de voir leur souhait exaucé, la pénurie pourrait durer jusqu'en avril 2022.

Le problème d'approvisionnement des semi-conducteurs ne touche pas que les PS5 et Xbox Series X/S, mais également la téléphonie mobile. Samsung a d'ors et déjà annoncé que le pré-lancement de son nouveau Galaxy Note pourrait être retardé. Selon certaines sources, même la marque à la pomme (Apple) pourrait être impactée.

La technologie, en général, utilise beaucoup les semi-conducteurs. En février, l'administration Biden s'est inquiété de cette pénurie qui affecte bien plus que le simple monde du jeu vidéo. Par-dessus le marché, la crise de la Covid-19, qui ralentit le commerce mondial, ne permet pas un retour rapide à la normale.