
Une « mesure de liberté surveillée préjudicielle ».
La lycéenne de 16 ans qui faisait partie des gardées à vue, a été déférée devant un juge des enfants. Elle a été mise en examen pour « outrage à personne dépositaire d'une mission de service public dans un établissement scolaire » a indiqué le parquet de Toulouse. Le procureur de la République a rappelé que l'adolescente risquait jusqu'à six mois de prison et qu'elle faisait désormais « l'objet d'une mesure de liberté surveillée préjudicielle ».
« Ces faits ne sont malheureusement pas rares », a réagi Cyril Lepoint, le secrétaire départemental de l'Unsa Education, auprès de nos confrères.