
Le chauffage, ça coûte cher.
Les frais de chauffage sont la principale source de dépense. Les auteurs de l'étude sont partis du principe que le salarié baissait le chauffage de son domicile habituellement lorsqu'il partait travailler. À raison de huit heures de chauffage par jour, vingt jours par mois, la note peut vite grimper. Jusqu'à 48€ pour un 150 m² chauffé au tout électrique. Pire : un télétravailleur peut dépenser jusqu'à 174 euros mois en frais d'électricité, de chauffage et d'eau, en fonction de la superficie de son logement.
Le second poste de dépense est le café. En télétravail, il n'est plus possible d'utiliser la machine à café. Alors le salarié se rabat sur les dosettes de sa cafetière (prix estime dans l'étude : 0,43€ la capsule).
Des télétravailleurs ont parfois dû s'équiper pour travailler plus correctement : fournitures, papier, cartouches d'encre voire imprimante ou second écran, qui ne sont pas toujours pris en charge par l'employeur.
D'autres dépenses n'ont pas été prises en compte dans l'étude. C'est le cas du téléphone car de nombreux Français ont le wifi ou un forfait mobile personnel illimité, des frais de repas car les salariés qui bénéficient des tickets-restaurants continuent à les recevoir en période de télétravail ou des frais de transport toujours pris en charge à 50 ou 100 %. Le salarié est parfois gagnant en, réduisant fortement ses pleins d'essence.