Dans le Jura, une retraitée est arrivée à l'hôpital à 23h59. Cependant, l'établissement lui a facturé une journée complète. Injustifiée selon elle.

Les soins prodigués à l'hôpital peuvent être chers, et ce n'est pas Yvette Tarriet qui dira le contraire. En mai dernier, cette octogénaire a été victime d'une mauvaise chute à son domicile à Longwy-sur-le-Doubs, dans le Jura. Son mari, Christian, a alors immédiatement appelé les urgences qui l'ont conduit à l'hôpital le plus proche à 23h20.

Ainsi, Yvette est arrivée dans le centre hospitalier à 23h59 le 18 mai et est ressortie le 20 mai en début d'après-midi. Si tout s'est bien passé à l'hôpital, le couple a eu une mauvaise surprise quelques jours plus tard, en recevant la facture de l'établissement.

Une minute facturée une journée.

L'hôpital demandait en effet 3 166,11 euros au couple... pour trois jours. En effet, la journée du 18 mai a été facturée comme une journée entière passée à l'hôpital, alors qu'Yvette n'y est restée qu'une... minute, étant arrivée à 23h59.

Selon des faits rapportés par La Dépêche, l'établissement facture 1 055 euros la journée, ce qui explique les 3 000 euros réclamés.

"Le séjour s'élève à 3 166,11 euros pour trois jours, mais c'est que deux jours et une minute. Franchement, il y a de l'abus. ça fait cher de l'heure. C'est quand même exagéré ! Je n'aurais pas cru qu'on ose nous demander une journée pour une minute", a affirmé le couple de retraités à TF1 Info.

Malheureusement, le couple n'a pas de mutuelle et devra payer 630 euros de sa poche à l'hôpital. Devant cette facturation estimée injustifiée, Christian a adressé un courrier à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) et a réclamé un geste de la part de l'hôpital, qui a refusé.

Selon l'établissement, tout a été fait dans le respect des règles de facturation, établies par le Code de la Sécurité sociale. Ainsi, un séjour hospitalier est compté dès la date d'entrée dans l'établissement, et ce, quelle que soit l'heure d'arrivée.