Les motards de la Fédération française des motards en colère (FFMC), mais aussi des portugais, allemands, luxembourgeois, se sont retrouvés au Parlement européen, à Bruxelles. Et de faire entendre leur voix contre le contrôle technique des motos (CT2RM).

Les motards européens ont (au moins) un point en commun : la contestation du contrôle technique des motos. Ce mercredi 24 septembre, certains d'entre eux, de divers pays, ont décidé de s'unir contre la directive européenne imposant cet examen. Et d'aller jusqu'à Bruxelles, aux portes du Parlement européen, pour faire entendre leur voix.

Ainsi, des motards portugais, allemands, luxembourgeois se sont retrouvés ensemble à Bruxelles, pour lutter contre le CT2RM. Le tout avec la présence, également, de motards français, via la Fédération française des motards en colère (FFMC). Et de se réunir à 50 motos, devant le Parlement européen de Bruxelles. Une scène que l'on ne se voit pas tous les jours.

La délégation était ensuite reçue dans l'après-midi au Parlement Européen. Avec un but : rappeler qu'en matière de prévention du risque routier, d'autres solutions existent, que celle du simple contrôle technique. À savoir, les formations, le travail sur les infrastructures ou encore la sensibilisation.

Une pétition contre le contrôle technique des motos

L'occasion, pour les motards portugais, de remettre une pétition. Car les motards portugais, qui ont réussi à éviter le CT moto en poussant pour des mesures alternatives, craignent que ces dernières ne soient supprimées.

https://x.com/ffmcnat/status/1970953923310866594

"Certains députés européens et les lobbies du secteur (...) cherchent à modifier ce texte afin de supprimer cette possibilité", précise ainsi la (FFMC). Et les motards de lancer une pétition contre le contrôle technique des motos. Les motards portugais ont ensuite décidé de porter cette dernière jusqu'à Bruxelles. En invitant les Français de la FFMC et d'autres motards à se joindre à eux. De quoi donner "une dimension européenne à ce mouvement". La FFMC concluait :
    "Dans une ambiance fraternelle et combative, les motards français et portugais ont réaffirmé leur volonté de défendre la liberté de circulation et de rejeter un contrôle technique inefficace et coûteux imposé par des lobbies Européen."

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