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Message 1 Discussion postée le 01-11-2009 à 19:38:35

Solenne
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Lutte biologique : utiliser les insectes auxiliaires

Lutte biologique : utiliser les insectes auxiliaires

Qu'est ce que la lutte biologique ?
Il existe une alternative moins nocive pour lutter contre les ravageurs du jardin.
Faire des associations de plantes multiples aux dates de floraison diverses attire de nombreux insectes utiles : coccinelles, chrysopes, syrphes, guêpes, carabes, perce-oreilles... sont carnivores. Ils se nourrissent donc d'autres insectes et de micro-organismes ; les araignées sont notamment redoutables pour les insectes.
Tous les êtres vivants du jardin participent à l'équilibre de son écosystème. L'usage des désherbants, produits de traitement et d'engrais chimique soluble, détruit cet équilibre.

La définition officielle stipule que la lutte biologique est l'utilisation d'organismes vivants pour prévenir ou réduire les dégâts causés par des ravageurs, donc, en résumé, faire appel à la nature en employant les prédateurs naturels pour combattre les ravageurs. La lutte biologique est un moyen de limiter un ennemi donné par son prédateur naturel qui devient un auxiliaire du jardinier. Ce principe, inventé il y a 150 ans, bien avant les traitements chimiques, rétablit les équilibres naturels.
Les auxiliaires qu'on cherche à utiliser sont le plus souvent des insectes entomophages, des acariens entomophages ou parasites.

Le prédateur le plus connu reste la coccinelle dévoreuse de pucerons, le premier ennemi au jardin. D'autres auxiliaires peuvent aussi être des bactéries ou des virus qui provoquent certaines maladies chez les insectes nuisibles. On parle de muscardines dans le cas de champignons.

Une forme particulière de lutte est celle dite "autocide" : on fait appel à des mâles stériles qui, lâchés en grand nombre, concurrencent les mâles sauvages et limitent très fortement la descendance des femelles. Cette méthode est bien adaptée aux cultures sous serre.

Une méthode proche est celle qui consiste à utiliser des phéromones (hormone sexuelle) pour attirer les mâles dans des pièges ou tout simplement les désorienter par confusion.
L'utilisation de ces méthodes est encore limitée à cause des difficultés techniques qu'elle rencontre : identifier les auxiliaires utiles, spécifiques du nuisible, puis en assurer une production en masse pour une mise en œuvre à grande échelle.

De plus en plus, la lutte biologique entre dans un cadre plus large, la lutte intégrée qui associe tous les moyens de lutte disponibles: chimique, biologique, mécanique, thermique... et qui vise non pas à éliminer totalement les ravageurs, mais à maintenir leur population en-dessous d'un seuil supportable économiquement parlant.
Pourquoi et comment avoir recours à la lutte biologique ?
Les avantages de cette lutte sont le risque zéro de surdosage ou d'empoisonnement et l'absence de pollution.
Cette solution est ciblée à un parasite, et ne détruit donc pas l'ensemble de la faune.
Pour réussir sa lutte bio : il faut n'avoir recours à l'auxiliaire que si le ravageur est en quantité suffisante. Il vaut mieux ne pas avoir utilisé de pesticide quelconque depuis au moins 2 mois, et ne plus utiliser de purin d'ortie ni de décoctions une fois le prédateur introduit dans le jardin.
Il vaut mieux utiliser les prédateurs adaptés aux ravageurs, dans des conditions climatiques qui leur correspondent.

Il est également possible de favoriser la présence des insectes auxiliaires en plantant des végétaux appropriés, notamment des plantes mellifères pour les abeilles et les papillons.
Achetez au besoin des insectes auxiliaires comme les larves de coccinelles indigènes contre les pucerons.

L'installation d'une ruche peut favoriser la pollinisation et augmenter les récoltes de fruits.
Savoir utiliser les insectes auxiliaires
La plupart des êtres vivants du jardin sont indispensables à la santé des plantes, seul un petit nombre sont des ravageurs de cultures. Ils participent à l'équilibre des écosystèmes détruits par les produits de traitements et engrais chimiques. Plus le jardinier traite son jardin, plus il doit le traiter !!
Les auxiliaires se nourrissent des ravageurs des cultures. On privilégiera tel ou tel prédateur selon qu'il doit agir au jardin ou en serre/véranda.


Les insectes auxiliaires : Ils s'installent naturellement dans votre jardin si vous voulez bien les accueillir.
Les coccinelles : Les coccinelles sont les prédateurs naturels des pucerons. Chaque coccinelle mange au moins 50 pucerons par jour. Pour attirer des coccinelles près de son potager, il suffit d'y planter l'achillée et la tanaisie, plantes où elles aiment pondre leurs œufs. L'écorce très rugueuse de certains arbres leur offre un abri où hiverner.
Les guêpes : Ce sont des dangereux prédateurs pour la plupart des insectes. Elles complètent souvent leur régime par du nectar, se révélant pollinisatrices occasionnelles. La présence de plantes mellifères les attirera au jardin : camomilles, menthes, verges d'or, fenouil, hysope, tagètes et œillets d'Inde. De mini-guêpes pondent dans les pucerons et les chenilles.
Les libellules : Elles comptent parmi les plus dangereux prédateurs des insectes. Elles dévorent chenilles, vers, mites, papillons, cochenilles et tout autre insecte qui auraient le malheur de croiser leur route.

REMARQUE : il existe des nichoirs à insectes et des abris pour chauves-souris dans le commerce...
Les bombyles, attirés par l'annuelle Limnanthes douglasii, sont les plus importants insectes utiles.
Les coccinelles, chrysopes, guêpes prédatrices visitent aussi l'ail, l'anthémis, le fenouil et les achillées.
Les pucerons attirent les prédateurs, ils aiment les orties, le chèvrefeuille et les lupins.

- Quelques plantes mellifères :
Le Buddleia mérite d'être planter pour les papillons qu'il attire.
Le Tournesol : les abeilles aiment ses fleurs, les oiseaux ses graines.
Pensez aux prairies fleuries : des mélanges d'espèces végétales spécifiques pour attirer les papillons, les abeilles ou les oiseaux, lutter contre les pucerons ou les doryphores.


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