Hier nous vous informions de la mort d'un jeune homme de 28 ans, victime d'un swatting. Suite à un geste "brusque" au niveau de sa ceinture, l'homme a été abattu par un membre des forces de l'ordre. Seulement, selon l'auteur de l'appel, il n'est pas responsable de la mort du malheureux.

400 cas de swatting enregistrés par an selon le FBI.

Cette pratique, désormais relativement courante, consiste à appeler le SWAT, l'unité d'opérations américaine pour les faire intervenir chez quelqu'un. Le coup de fil est simple, il suffit d'informer les forces de l'ordre de la présence d'otages, d'un meurtre ou d'une tentative d'attentat pour entendre les pneus se mettre à crisser et les armes à feu se charger. Néanmoins, ce genre de pratique laisse des séquelles : dégâts matériels, traumatisme et parfois, la mort. Jeudi dernier, un jeune homme de 28 ans a été victime d'un swatting. Les forces de l'ordre débarque à son domicile, l'homme sort et est abattu par un des membres de l'opération, arrêté le temps de l'enquête interne.

L'auteur de l'appel a été identifié, il s'agit de Tyler Barriss. Dans une interview livrée à la chaîne YouTube DramaAlert, Barriss déclare ne pas avoir de responsabilité dans la mort du jeune homme de 28 ans :

"C'est ma conviction personnelle que je n'ai mené en rien à la mort de quelqu'un. Évidemment que j'étais impliqué. J'ai émis l'appel mais si on prend l'incident dans sa globalité, vous pouvez pointer du doigt d'autres personnes. Vous pouvez pointer du doigt le policier qui l'a abattu, vous pouvez pointer du doigt celui qui a passé l'appel. Vous pouvez pointer du doigt celui qui a donné l'adresse."

Tyler Barriss apprécie swatter des gens, notamment pour passer à la TV. Généralement, il essaye simplement de faire évacuer le bâtiment.

"Je savais que la police n'allait pas m'arrêter pour ça. Je m'occupais de mes affaire à la librairie et quelqu'un m'a contacté et m'a dit : 'Hey mec, [quelqu'un] m'a donné une adresse et il pense que rien ne va lui arriver, tu veux lui prouver le contraire ? Et je lui ai répondu : "évidemment, j'adore swatter des enfants qui pensent que rien ne va arriver."

Seulement, pour cet appel-là, Tyler Barriss a été interpellé par la police. Son sort n'est pas encore fixé dans le marbre, mais la justice américaine pourrait bien faire du jeune homme un exemple. Son implication dans la mort tragique de l'homme de 28 ans est concrète. Espérons que cet incident ouvre les yeux à d'autres et que cette pratique cesse.