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El Roslino
Les deux agents racontent, dans le dépôt de plainte consulté par « Le Parisien », la violence de l'agression subie le soir du réveillon.
L'agression de deux policiers lors du réveillon de la Saint-Sylvestre à Champigny-sur-Marne a suscité une vague d'indignations. Leurs témoignages, recueillis dans la plainte qu'ils ont déposée le 1er janvier, confirment la violence des faits. « Je me suis protégée avec les mains et je me suis roulée en boule. J'ai pris des coups au visage, au ventre et sur les jambes », raconte ainsi la policière agressée, âgée de 25 ans, dans le procès verbal consulté par Le Parisien.
Les deux agents intervenaient pour une rixe aux abords d'une salle où se tenait une fête quand ils ont été violemment frappés par plusieurs personnes. « Nous marchions de front lorsque j'ai reçu un violent coup dans le dos, porté par un manche en bois, de type manche de pioche. Mon gilet pare-balles a absorbé une partie du choc et j'ai réussi à maintenir mon équilibre », explique l'autre policier, un officier de 37 ans qui accompagnait la gardienne de la paix.
Des agresseurs toujours pas identifiés.
La soudaineté de l'assaut a obligé les deux agents à se séparer pour tenter d'échapper aux agresseurs. L'officier, au sol après un coup de pied dans le tibia et frappé au visage, a dû sortir son arme de service pour faire fuir ses agresseurs. « Cinq ou six personnes extrêmement belliqueuses se sont avancées vers moi. Le premier était toujours menaçant, j'ai sorti mon arme de service », indique-t-il dans son dépôt de plainte.
Rouée de coups, la policière, qui ne se souvient pas du nombre de ses agresseurs ni combien de temps elle a subi ces violences, raconte avoir reçu l'assistance de quatre personnes, deux garçons et deux filles. « Ils m'ont portée et m'ont amenée jusqu'à un véhicule de collègues stationné à proximité », poursuit la jeune femme, transportée ensuite vers un hôpital de Bry-sur-Marne.
Les deux policiers, qui doivent observer chacun plusieurs jours d'ITT, n'ont pas été en mesure d'identifier leurs agresseurs. Le Parisien précise que les enquêteurs vont concentrer leurs recherches en épluchant les vidéos des caméras de surveillance et celles filmées par des téléphones portables.
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