Laura Smet et son frère David Hally­day en appellent à la justice. Le tribu­nal de Nanterre a été saisi, et devra donc tran­cher dans le conflit qui déchire le clan Hally­day. Les deux aînés du rockeur peuvent-ils être déshé­ri­tés? Est-ce le droit français ou le droit cali­for­nien qui s'applique? Une première audience devrait se tenir dans un mois.

Les avocats de Laura Smet, qui conteste depuis quelques jours le testa­ment de son père Johnny Hally­day, ont saisi le tribu­nal de grande instance de Nanterre. La justice est donc appe­lée à tran­cher dans le conflit qui oppose les deux aînés du rockeur à son épouse, Laeti­cia Hally­day. D'après une source proche du dossier, citée par le site Cultu­re­box, une première audience au tribu­nal pour­rait avoir lieu dès le mois prochain.

Dans un premier temps, il s'agira pour le juge de dire s'il est compé­tent pour juger cette affaire. Il faudra aussi déter­mi­ner si c'est le droit cali­for­nien ou le droit français qui s'applique. En vertu du droit français, il est en effet inter­dit de déshé­ri­ter un enfant. On doit obli­ga­toi­re­ment lui léguer une partie de son patri­moine, cela s'appelle la « réserve héré­di­taire », une dispo­si­tion qui n'existe pas dans le droit cali­for­nien.

Or, Johnny Hally­day, qui rési­dait depuis long­temps à Los Angeles, aurait légué la tota­lité de ses biens à son épouse Laeti­cia, sans rien lais­ser à ses deux aînés, Laura Smet et David Hally­day. Il précise dans son dernier testa­ment, rédigé en juillet 2014 et révélé cette semaine par RTL, que ses deux premiers enfants ont reçu beau­coup d'argent de sa part de son vivant, raison pour laquelle il estime normal de les écar­ter de sa succes­sion.

Les avocats de Laura Smet, devraient donc plai­der, comme l'explique Cultu­re­box, que le droit français prévaut étant donné la natio­na­lité française de Johnny Hally­day, le fait qu'il rési­dait régu­liè­re­ment en France, et le fait qu'il soit décédé sur le sol français. Egale­ment blessé par le testa­ment de son père, David Hally­day a fait savoir qu'il s'asso­ciait à la démarche de sa demie-soeur.