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Message 1 Discussion postée le 16-02-2018 à 14:57:53

El Roslino
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Héritage Hallyday : retour sur une semaine de bataille familiale

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Laura Smet et David Hallyday ont annoncé, en début de semaine, qu'ils contestaient le testament de leur père, qui lègue l'ensemble de ses biens à sa veuve, Laeticia Hallyday.

Loin de l'union affichée lors des funérailles de la star début décembre, l'affaire de l'héritage a fait éclater au grand jour les tensions au sein de la famille Hallyday. Deux mois après la mort de Johnny, Laura Smet, 34 ans, et son demi-frère David Hallyday, 51 ans, ont annoncé lundi qu'ils contestaient en justice les dispositions testamentaires de leur père.

Rédigé selon la loi californienne, le testament ne leur laisserait rien mais profiterait uniquement à son épouse Laeticia Hallyday et à ses deux filles, Jade et Joy. Sont en jeu le patrimoine immobilier de la star - qui partageait sa vie entre la France, les Etats-Unis et l'île de Saint-Barthélémy -, les royalties de plus d'un millier de chansons, des voitures de collection ou encore des motos. Cette fortune, estimée à plusieurs millions d'euros, devrait donner lieu à une bataille juridique familiale, commencée cette semaine. Libération fait le point.

Laura Smet annonce qu'elle veut contester le testament de son père.

Tout débute lundi matin, avec un communiqué diffusé par les avocats de l'actrice. Maîtres Emmanuel Ravanas, Pierre-Olivier Sur et Hervé Témime annoncent que Laura Smet a l'intention de contester les dispositions testamentaires de son père Johnny Hallyday, qui confierait «l'ensemble de son patrimoine et l'ensemble de ses droits d'artiste» exclusivement à sa seule épouse Laeticia. L'actrice, née de l'union du chanteur avec Nathalie Baye, aurait demandé à ses avocats «de mener toutes les actions de droit» pour contester ce testament.

Laura Smet n'aurait droit à «ni bien matériel, ni prérogative sur son œuvre artistique, ni souvenir - pas une guitare, pas une moto, et pas même la pochette signée de la chanson Laura qui lui est dédiée», assurent les avocats. Ces dispositions, prises en vertu de la loi californienne, «contreviennent manifestement aux exigences du droit français», estiment-ils. David Hallyday, le frère de Laura Smet, fait savoir qu'il est «codemandeur» dans cette procédure.

S'ensuit la diffusion d'une lettre signée par Laura Smet et adressée post-mortem à son père : «J'ai appris, il y a quelques jours, que tu aurais rédigé un testament nous déshéritant totalement David et moi», écrit l'actrice dans ce courrier. «J'aurais préféré que tout cela reste en famille, malheureusement, dans notre famille c'est comme ça», ajoute l'actrice, qui dit avoir dû se «cacher» pour voir et «appeler» son père. «Il m'est encore insupportable de ne pas avoir pu te dire au revoir, papa», écrit-elle.

Laeticia Hallyday se dit «écœurée» mais «sereine».

Quelques heures après cette annonce, Laeticia Hallyday fait savoir qu'elle a «pris connaissance avec écœurement de l'irruption médiatique autour de la succession de son époux». La veuve de Johnny, qui explique ne pas vouloir «polémiquer par voie de presse», se dit pour autant «sereine» et déterminée à «faire respecter le travail et la mémoire de son mari, selon sa volonté et en conformité avec l'esprit de son œuvre inestimable», selon un communiqué.

Droit californien ou droit français ?

Johnny Hallyday pouvait-il déshériter ses deux aînés ? Laura et David pourront-ils obtenir gain de cause ? Les professionnels du droit ont tenté de répondre à ces questions un peu partout dans la presse cette semaine.

Comme le rappelle Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris, dans Libération, «Laura Smet et David Hallyday ne peuvent pas faire grand-chose», car le testament «dépend de la loi américaine» et non française, où le droit des enfants à l'héritage est protégé.

Selon lui, «cela va se jouer sur la forme du testament. Ses avocats vont vérifier qu'il est bien conforme aux lois en vigueur en Californie».

L'un des enjeux de la bataille juridique à venir est aussi de déterminer si l'installation de Johnny en Californie était «ancienne et durable», explique l'AFP. Johnny s'était installé dans le courant des années 2000 à Los Angeles, avec Laeticia et leurs filles Jade et Joy.

L'an passé il était revenu en France suivre son traitement médical, avant de succomber, le 6 décembre, à son domicile de Marnes-la-Coquette, près de Paris.

Pour Sibylle Grebe, avocate à Los Angeles, les propriétés en France pourraient tomber sous le coup de la loi hexagonale. Joëlle Bailard, avocate française exerçant à Los Angeles, observe aussi qu'«il semblerait que Johnny avait choisi la France pour y finir ses jours», il sera donc «difficile d'arguer qu'il n'avait pas l'intention d'en faire son pays de résidence permanente. Si courte cette dernière résidence permanente fut-elle».

La jurisprudence ne joue pas en faveur des deux aînés : fin septembre, deux affaires similaires, concernant les héritages du compositeur de films Maurice Jarre et de Michel Colombier, arrangeur de Serge Gainsbourg et Madonna, sont passées devant la Cour de cassation.

Les enfants n'ont pas pu revenir sur la succession de leur père : la plus haute juridiction française a jugé que la loi française n'avait pas à s'imposer à la loi californienne, parce que les deux artistes avaient construit leur vie en Californie depuis longtemps.

Les fans divisés.

«Team Laeticia» ou «team Laura» ? Toute la semaine, les fans du chanteur se sont déchirés, beaucoup s'inquiétant de voir l'image de leur idole écornée par la bataille judiciaire à venir. Plusieurs ont fait porter la faute à Laeticia, soupçonnée de vouloir faire main basse sur l'héritage.

Sur les réseaux sociaux, la veuve du chanteur a été la cible d'une avalanche d'attaques, parfois sarcastiques, parfois violentes, pour ne pas dire insultantes. «Elle s'est servie de lui toute sa vie, elle n'a jamais rien fait à part gérer son fric, sa carrière, est intervenue dans ses choix», croit savoir Didier, 63 ans, fan de la première heure, cité par Libération, qui explique que «de toute façon, ça n'a jamais collé entre les premiers enfants de Johnny et Læticia.»

L'affaire familiale n'a pas laissé insensible non plus Gérard Depardieu qui, sur le plateau de l'émission Quotidien sur TMC mardi soir, s'est dit «triste qu'on en arrive ici alors que Johnny était quelqu'un qui n'avait rien à foutre de tout ça».

Le feuilleton rebondit avec un nouveau document.

Nouveau rebondissement jeudi soir : des documents diffusés par RTL et Le Point font état de donations du chanteur à ses deux aînés ainsi que d'un versement mensuel à Laura, raison pour laquelle il les aurait délibérément écartés de son héritage au profit de son épouse.

«Je ne prends expressément aucune disposition dans ce testament ou dans aucun autre document à l'intention de mes enfants David Smet et Laura Smet, auxquels j'ai déjà fait des donations par le passé»: cette phrase citée par Le Point est extraite de ce que les deux médias présentent comme le dernier testament du chanteur, qui aurait été rédigé en anglais en juillet 2014 à Los Angeles.

Selon ces documents, Laura Smet a reçu 442 000 euros en décembre 2003 puis 450 000 euros en février 2007, et perçoit également 5 000 euros mensuels depuis 2004. David Hallyday, lui, a reçu en mars 2002 la moitié d'une luxueuse villa du XVIe arrondissement de Paris, qui appartenait à ses parents, Johnny et Sylvie Vartan. Selon le Point, cette résidence «serait aujourd'hui estimée à près de 20 millions d'euros».

«La vérité des montages juridiques et la vérité des chiffres seront bientôt établies par la justice», a répondu Laura Smet dans un communiqué transmis vendredi par ses avocats.

Laura Smet «confirme que son père lui a permis d'acquérir par deux donations un appartement de 106,78 m2 situé et que son père lui versait mensuellement de l'argent pour le remboursement du crédit immobilier souscrit».

La comédienne a «déjà demandé à ce que cette donation soit rapportée à la succession, comme d'ailleurs
l'ensemble des donations faites au conjoint et aux enfants. C'est là la stricte application de la loi française», ajoute le communiqué. Son assignation a été déposée en début de semaine devant le TGI de Nanterre.