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El Roslino
Plusieurs diplomates canadiens sont soupçonnés dans les fraudes découvertes à l'ambassade du Canada en Haïti en mai dernier. C'est le nouveau tournant de cet épisode révélé dans un article publié par le journal canadien « La Presse ». Plusieurs de ces employés sont actuellement visés par une enquête pour avoir détourné au moins 1,7 million de dollars à l'ambassade canadienne.
En mai dernier, un scandale a éclaté dans la presse internationale révélant une importante corruption à l'ambassade du Canada en Haïti. Une association de malfaiteurs aurait été découverte parmi les employés sans aucune accusation précise. Une enquête a été ouverte et une douzaine d'employés haïtiens ont été renvoyés parce qu'ils auraient fraudé envers le Canada.
« C'était tout pourri ! Tout le système. Il n'y avait pas un secteur qu'on pouvait toucher sans se salir » aurait déclaré à La Presse, un ancien employé haïtien de l'ambassade qui a collaboré dans l'enquête. L'homme qui s'est réfugié au Canada depuis début février aurait reçu des pots-de-vin de la part des fraudeurs pour ne pas dévoiler la vérité sur l'affaire.
Le stratagème consistait « à faire gonfler les factures de réparation du parc des véhicules de l'ambassade ». La réparation d'une voiture pourrait couter jusqu'à 30,000 dollars. « À une occasion, les réparations sur un seul véhicule avaient coûté 92,000 $, soit beaucoup plus que ce que la plupart des gens paieraient pour un véhicule neuf » selon le journal.
Tout a commencé lorsqu'un employé canadien insatisfait du travail de son ancien mécanicien aurait demandé à un haïtien s'il pouvait lui référer à un autre. « Il lui a demandé : "Connais-tu quelqu'un ?" », a raconté, Jérôme Bernier, Directeur des enquêtes spéciales pour Affaires mondiales. L'employé s'est empressé de créer sa propre entreprise de mécanique automobile, en République dominicaine, et d'y envoyer tous les véhicules à réparer, à fort prix.
Les enquêteurs craignent actuellement que ce ne soient pas que des Haïtiens qui sont soupçonnés dans l'affaire. « On se disait : "Un Canadien a dû voir ça, ou a empoché de l'argent", mais il n'y a pas une personne qui a pointé des Canadiens », a déclaré M. Bernier. Pour l'instant, aucun indice ne signale l'implication d'un Canadien dans l'affaire. Mais l'enquête se poursuit toujours ont fait savoir les enquêteurs.
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