Tribunal correctionnel de Châteauroux.

Verneuil-sur-Igneraie. Un homme a été jugé pour avoir volé tous les éléments de la salle de bain d'une résidence secondaire. Il a été condamné.

L'homme à la barre, mercredi dernier, affirme ne pas comprendre. « Il m'arrivait bien parfois de voler des vasques, des plaques à induction... Mais cette fois-ci, ce n'est pas moi. » Des propos qui laissent perplexes les magistrats chargés de le juger.

D'autant plus perplexe que ce jeune homme n'en est pas vraiment à son coup d'essai. La présidente, Stéphanie Lochon-Dallet lui rappelle son casier judiciaire long comme un jour sans pain : « Vols, vols avec destruction, conduite sans permis, conduite sous l'emprise de l'alcool... »

Des traces d'ADN trouvées sur place.

Les faits qui l'amènent, ce jour, devant les magistrats castelroussins ne sont pas banaux. « Il vous est reproché de vous êtes introduit dans la salle de bain d'une résidence secondaire, située à Verneuil-sur-Igneraie », entre le 14 mars et 22 avril 2016. « et, une fois à l'intérieur, d'avoir procédé à un démontage en règle ». Celui d'une salle d'eau, depuis la vasque jusqu'aux tuyaux en cuivre « que vous avez scié. »
Le prévenu continue de nier les faits, affirmant qu'il « ne sait même pas où se trouve Verneuil-sur-Igneraie ».
L'ennui, dans cette affaire, c'est que « les enquêteurs ont retrouvé votre ADN sur les lieux du vol ». Un élément qui étonne ce « pseudo-plombier », affirmant que lorsqu'il travaillait, « il mettait toujours des gants ».
Pour le ministère public, représenté par Lionel Josserand, « il n'y a aucune raison que son ADN se soit retrouvé fortuitement en ce lieu. Je demande dix mois d'emprisonnement. »
A l'issue de ces échanges, ce spécialiste du démontage de salles de bain a écopé de six mois d'emprisonnement.