Bientôt un an après l'annonce de la Polymega, Playmaji, le constructeur de cette console rétro, a profité de l'E3 2018 pour présenter plus en détails les fonctions de sa machine. Une console modulaire qui devrait éveiller la curiosité des amateurs de retrogaming.

Huit modules réunis dans la Polymega.

Pour les nostalgiques des années 80 et 90, la console Polymega, anciennement connue sous le nom de Retroblox, devrait vous séduire car vous aurez la possibilité de jouer à d'anciens jeux avec leurs cartouches originales, sans prendre en compte la plateforme. De cette façon, vous pourrez jouer à n'importe quel jeu tiré de la NES ou de la Playstation sans aucun souci. Mais ce qui rend cette console si unique, c'est que vous pouvez non seulement jouer avec votre collection personnelle, mais aussi stocker numériquement vos jeux sur la Polymega en "sauvegardant" les cartouches. Playmaji y voit un intérêt certain, pour ne pas abimer les cartouches en les branchant et débranchant sans arrêt. Le créateur a confirmé que ce sont pas moins de huit modules qui ont été intégrés pour le moment : la NES, la Super Nintendo, la Megadrive/32X, la PC Engine/Supergrafx, la Mega CD, la PC engine CD-ROM², la Playstation et la Neo-Geo CD. Le créateur insiste aussi sur le fait que cette machine sera entièrement légale, et donc qu'il sera impossible d'y intégrer des ROM.

Le dock principal coutera environs 300 € et chaque module sera proposé aux alentours de 60 €. Ce matériel modulaire développera une émulation 50% software et 50% hardware. L'interface promet un rendu aussi fidèle que possible aux jeux originaux sur nos télévisions actuelles. Le projet semble assez avancé, mais ce petit bijou n'a pour l'instant aucune date de sortie. Les rétrogamers devraient pouvoir se procurer la Polymega aux alentours de 2019.