Kamoulox, mais oui, vous avez très bien compris. Dragon Ball Heroes se dévoile, et comme prévu, ça s'annonce grandiosement WTF. Passage en revue de ce premier épisode de huit minutes, surprenant, rythmé qui va donner des crises d'urticaire aux défenseurs de la "canonerie".

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Le rideau s'ouvre, Vegeta et Gokû se tapent sur la planète de Beerus. Jusque-là, tout va bien. Maï débarque d'on ne sait où et dit que Trunks s'est fait enlever. Un inconnu débarque d'on ne sait où, il s'appelle Fuu et dit qu'il est emprisonné sur la planète Prison. Il s'enfuit. Vegeta, Gokû et Maï le suivent. Ils se retrouvent bloqués sur la planète, Gokû SSJ4 débarque, se bat avec Gokû Blue, on parle de Dragon Balls qu'il faut récupérer et on voit le frère de Freezer qui veut attaquer Trunks.

Ce premier épisode est aussi rythmé que ultra survolé en termes de scénario. Pour faire simple, deux mots : Hunger Games. Emprisonnés sur une planète étrange, les trois héros ne peuvent sortir qu'en récupérant l'intégralité des Dragon Balls. Lesquelles sont éparpillées dans les mains de vilains de toutes dimensions et toutes temporalités. Bref : un énorme bordel.

Dragon Ball se libère.

Mais au final, est-ce que ce n'est pas ce que l'on attend, et ce que l'on veut ? Placé pile poil dans l'entre-deux qui sépare la fin de Dragon Ball Super et le film de décembre, Heroes n'est qu'une espèce de "trou normand" pour faire patienter jusqu'au plat de résistance. Pour ceux définitivement pas à l'aise avec les métaphores : ceux qui en veulent en prendront et en reprendront. Pour les autres, il suffit de refuser de se servir, la série n'ayant clairement aucun impact temporel sur le reste de l'univers.

Et heureusement ! Car on est parti dans la même lignée que le jeu. Pour les non-initiés, ce jeu dévoilé il y a quelques années réunissait dans une espèce de gros fourre-tout "fan-service" les personnages les plus hype de la série. Dès le premier épisode, on a déjà du Mirai Trunks, du Gokû SSJ 4 et également Color, le frère de Freezer largement apprécié des fans.

Dernier point ultra incisif : le format. Exit les 20 minutes parfois désastreuses où il ne se passe rien et place à un format en mode dessin animé pour enfants de huit minutes. Peut-être s'agissait-il d'un épisode pilote, mais en tout cas, c'est plutôt agréable. C'est très rythmé, très dynamique et totalement adapté à l'ambition de la série. BIEN QUE, cela puisse s'avérer compliqué si gros combat il y a. BIEN QUE, cela puisse devenir compliqué également si un seul épisode est dévoilé par semaine.

Une première entourée de questions, mais une première positive. Heroes réussit plus ou moins son pari, et c'est cool.