Shubnum Khan, une jeune femme sud-africaine d'une trentaine d'année, a découvert que son image est apparue dans une cinquantaine de publicités dans le monde entier. Cependant, elle n'avait jamais donné son accord et c'est une de ses amies qui lui a montré sur Facebook une photo d'elle tirée d'une publicité sur l'immigration.

Son visage s'est retrouvé dans une banque d'images en ligne sans qu'elle ne le sache.

Choquée par ce qui lui est arrivée, Shubnum Khan a décidé de raconter son histoire sur Twitter pour qu'aucune autre personne ne subisse la même mésaventure. Il y a plusieurs années, la jeune femme a participé à une séance photo gratuite lorsqu'elle était à l'université en Afrique du Sud, pensant que ses clichés finiraient dans un portfolio. Néanmoins, les responsables du shooting ne lui ont jamais dit qu'en réalité tout serait stocké dans une banque d'images en ligne. De ce fait, elle avait cédé ses droits à l'image sans qu'elle ne s'en rende compte.

Alors aujourd'hui je vais vous raconter mon histoire et vous expliquer comment mon visage a fini sur une publicité McDonald's en Chine. Ceci est un avertissement. Il y a environs six ans, une amie au Canada a posté une photo sur mon mur FB pour me dire qu'elle avait trouvé une publicité sur l'immigration avec mon visage dans un journal canadien. Après ces moments WTF, une ami m'a rappelé que nous avons participé à un shooting photo il y a plusieurs année.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de son histoire dans le tweet original juste ici. Après avoir fait quelques recherches, Shubnum Khan décida de contacter le photographe qui lui explique qu'il était beaucoup trop tard. En effet, la jeune femme avait signé un accord, sans prendre en compte les petits caractères. Elle était d'autant plus choqué en retrouvant, par la suite, son visage sur un site de rencontre en France, mais surtout sur de nombreuses publicités avec de faux témoignages qui avaient été rajoutés. Son visage a même été retouché pour une publicité sur une crème dermatologique à voir ci-dessous.

Le pire dans toute cette affaire, c'est qu'elle n'a jamais touché un centime pour ces publicités qui ont repris son image. Après avoir recontacté le photographe, ce dernier a fini par accéder à sa demande en supprimant toutes les photos de la banque d'images en ligne. Malheureusement, cela n'empêche pas certaines entreprises, qui avaient déjà acheté les clichés, d'utiliser son visage dans leurs publicités.

On pense que ce n'est rien, mais c'est signer pour perdre son visage. Je l'ai donné pour rien.