Depuis l'incident des lootboxes démarré avec la sortie de Star Wars Battlefront II, la Commission des jeux de hasard de Belgique ouvrait une enquête pour évaluer si, oui ou non, les lootboxes devaient être considérées comme un jeu de hasard. La décision a été prise en avril dernier et les éditeurs devaient donc s'aligner sur cette décision et désactiver leurs lootboxes payantes. EA considère toutefois ne pas être dans le tord et refuse de se plier à la loi. La Commission belge a donc décidé d'ouvrir une enquête.

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Une nouvelle enquête ouverte.

A quelques semaines de la sortie de FIFA 19 sur consoles et PC, EA vient s'entacher d'une mauvaise publicité. Contrairement à Blizzard (Overwatch, HotS), 2K Games (NBA 2K) et Valve (CS:GO), EA refuse de se plier aux exigences de la Commission belge. Andrew Wilson, CEO d'Electronic Arts, explique que, selon lui, les packs de cartes disponibles dans les diverses itérations de FIFA ne doivent pas être considérés comme un jeu de hasard puisque le taux de drop des éléments présents qu'ils contiennent est connu. Une description assez légère qui reviendrait à dire qu'une machine à sous dont les taux de réussite de chaque combinaison sont connus, n'est pas considéré comme un jeu de hasard.

La Commission belge n'est pas de cet avis et a donc décidé d'ouvrir une enquête, comme le rapporte le journal belge Nieuwsblad. L'organisme a contacté le parquet de Bruxelles afin que l'éditeur américain soit poursuivi en justice. Pour Peter Naessens, membre de la Commission, cette nouvelle politique vis à vis des lootboxes découle de "plaintes de parents" et sert avant tout à protéger les joueurs. EA ne tient pas à laisser tomber ce marché fructueux. 67% de ses recettes sont issues des ventes en ligne, soit environ 3 milliards d'euros. Les cartes sont désormais dans les mains du bureau du procureur, reste à savoir si EA devra se plier à la loi, ou si le juge lui donnera raison.