C'est une véritable course contre la montre ! Selon Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, il faut agir contre le changement climatique. Et le temps presse : il ne nous reste plus que deux ans pour que les dirigeants de la planètes réagissent contre ce phénomène.

Deux ans pour changer, après il sera trop tard.

Le chef de l'ONU a expliqué que si le monde ne changeait pas "d'orientation d'ici 2020, nous risquons des conséquences désastreuses pour les humains et les systèmes naturels qui nous soutiennent". Pour tenter d'y parvenir, Guterres souhaite que la société civile interpelle les dirigeants de la planète :

Il est impératif que la société civile - jeunes, groupes de femmes, secteur privé, communautés religieuses, scientifiques et mouvements écologiques dans le monde - demande des comptes aux dirigeants.

Pour lui, la lutte contre le changement climatique est le plus grand défi que le monde doit relever, mais aussi une "menace existentielle directe", prenant comme exemple les problèmes relatifs à l'accès à l'eau ou encore les menaces qui pèsent sur la chaîne alimentaire.

Manque de "leadership et d'ambition".

Pour parvenir à contrer le changement climatique dans le temps imparti, le chef de l'ONU déplore que malgré l'accord de Paris signé en 2015, les dirigeants manquent "de leadership et d'ambition" pour parvenir aux résultats attendus. Les objectifs sont clairs : il faut revoir notre façon de cultiver, notre manière de chauffer nos bâtiments pour éviter le gaspillage d'énergie et lutter contre la déforestation.

Antonio Guterres a rappelé qu'en septembre prochain, l'ONU organisera un sommet mondial sur le climat, soit un an avant la date butoir pour les signataires de l'accord de Paris de s'acquitter de leurs engagements. Enfin, cette semaine, un sommet mondial inédit pour l'action climatique sera organisé à San Francisco et réunira à la fois des politiques, des responsables d'ONG et d'entreprises.