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Message 1 Discussion postée le 24-06-2019 à 20:14:24

El Roslino
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Iran : Trump annonce des sanctions «dures» contre l'ayatollah Ali Khamenei



Ces sanctions entrent en vigueur ce lundi, a annoncé le président américain. Elles s'ajoutent à celles infligées à Téhéran depuis l'an dernier dans le but de pousser le pays à renégocier l'accord sur le nucléaire.

L'escalade verbale entre les États-Unis et l'Iran n'en finit plus. Lundi, Donald Trump a annoncé la signature d'un décret infligeant de lourdes sanctions à Téhéran. Celles-ci visent notamment le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et son bureau, et pourraient durer «des années», selon l'occupant de la Maison Blanche.

«Nous continuerons à faire monter la pression sur Téhéran», a-t-il affirmé depuis le Bureau ovale. Le secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, a ensuite précisé que les États-Unis allaient geler des milliards d'actifs iraniens supplémentaires, et que ces sanctions étaient déjà prévues avant la destruction d'un drone de la marine américaine, la semaine dernière. Le ministre iranien des Affaires étrangères sera lui aussi sanctionné «plus tard» dans la semaine.

Donald Trump devrait par ailleurs rencontrer son homologue français Emmanuel Macron en marge du G20 au Japon en fin de semaine, pour discuter du dossier iranien, qui inquiète nombre d'acteurs. Washington, Londres, Abou Dabi et Riyad ont ainsi appelé ce lundi à ce que des «solutions diplomatiques» soient avancées pour apaiser les tensions au plus vite. Inquiète, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'est elle aussi dite «prête à agir de manière appropriée» en cas de «perturbation physique», a indiqué son directeur général Fatih Birol.

Une coalition pour sécuriser la navigation dans le golfe arabo-persique.

Par ailleurs, les États-Unis ont annoncé la constitution d'une coalition avec leurs alliés pour sécuriser le golfe arabo-persique, où deux pétroliers ont été victimes d'incidents il y a quelques jours. Les différents pays membres devront apporter une contribution matérielle et financière à ce programme, baptisé «Sentinelle», qui devra jouer un rôle de «dissuasion active» face aux ambitions iraniennes dans la zone.

Cette nouvelle structure répond à une préoccupation exprimée par Donald Trump plus tôt dans la journée: le président américain avait demandé aux pays importateurs de pétrole de «protéger leurs propres navires» passant par le détroit d'Ormuz. «Pourquoi protégeons-nous ces voies de navigation (depuis de longues années) pour d'autres pays sans la moindre compensation?» s'est-il interrogé: «tous ces pays devraient protéger leurs propres vaisseaux le long de ce qui a toujours été un voyage périlleux», a-t-il notamment écrit sur Twitter.

https://twitter.com/realDonaldTrump/sta … 0300789761

Asphyxier l'économie iranienne.

Après avoir affirmé qu'il avait annulé in extremis des frappes contre des cibles iraniennes, Donald Trump a annoncé ce week-end «des sanctions supplémentaires majeures» contre Téhéran.

«L'Iran ne peut pas avoir d'armes nucléaires», a justifié le président américain sur Twitter, qui a résumé d'une formule lapidaire les exigences américaines vis-à-vis de l'Iran: «pas d'arme nucléaire, pas de soutien au terrorisme!». Ces nouvelles sanctions doivent entrer en vigueur ce lundi.

Elles viendront s'ajouter à celles mises en place depuis que les États-Unis ont décidé l'an dernier de se retirer de l'accord sur le nucléaire signé sous l'ère Obama et que Donald Trump a de nouveau qualifié de «terrible».

Pour Donald Trump, l'objectif est d'asphyxier l'économie de l'Iran afin de pousser le pays à accepter de nouvelles négociations. Depuis l'an dernier, les sanctions entrent en vigueur par vagues successives. La première a frappé Téhéran en août 2018.

Elle comprenait des blocages sur les transactions financières et les importations de matières premières, ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l'aviation commerciale. La seconde a suivi en novembre, affectant le secteur clé du pétrole et le secteur gazier, ainsi que la Banque centrale.

Les exemptions qui avaient été accordées à plusieurs acheteurs de brut iranien, dont la Chine et l'Inde, ont été annulées en avril dernier, marquant un nouveau durcissement des sanctions économiques américaines.

L'Iran a minimisé la menace. «Reste-t-il vraiment des sanctions que les États-Unis n'ont pas imposées à notre pays et à notre nation récemment ou ces 40 dernières années?» a ironisé Abbas Moussavi, porte-parole des Affaires étrangères iranien, lors d'un point de presse à Téhéran. Selon ce dernier, ces nouvelles sanctions économiques n'auront «aucun résultat».



Le pétrole toujours à la hausse.

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, qualifie ces sanctions de «terrorisme économique» et accuse Washington de cibler ainsi «des civils innocents». «Le terrorisme économique crée des tensions», a-t-il encore rappelé dans un tweet ce dimanche, en réponse aux nouvelles menaces américaines. Selon lui, les sanctions américaines risquent de mettre en péril les efforts internationaux de lutte contre le trafic de drogue.

https://twitter.com/JZarif/status/1142757336873865216

L'Iran affirme qu'il lui est impossible de mener un dialogue avec les États-Unis tant que ces sanctions n'ont pas été levées. Mais Donald Trump poursuit sa stratégie de pression économique. Le président américain estime pour sa part que l'Iran doit conclure un accord pour obtenir la levée de ces sanctions qui plombent son économie. «Je pense qu'ils (les Iraniens) veulent négocier. Et je crois qu'ils veulent conclure un accord.

Et mon accord concerne le nucléaire. Je ne crois pas qu'ils aiment la situation dans laquelle ils se trouvent. Leur économie est complètement à genoux», a-t-il affirmé dans une interview diffusée sur NBC dimanche. «J'attends avec impatience le jour où les sanctions seront levées et où l'Iran redeviendra une nation productive et prospère - le plus tôt sera le mieux!» a-t-il tweeté dans la foulée

Après une semaine marquée par un regain de tensions dans la région, Donald Trump a assuré qu'il ne souhaitait pas entrer dans un conflit armé avec l'Iran. «Je ne cherche pas la guerre», a-t-il expliqué. Des propos qui n'ont pas suffi à calmer l'inquiétude des marchés pétroliers.

La crainte d'un embrasement autour du détroit d'Ormuz, passage stratégique pour le transport de pétrole, maintient les prix du brut à la hausse. Ce lundi matin, le Brent progressait de 0,17% à 65,46 dollars et le WTI de 0,35% à 57,81 dollars. Ces deux barils ont respectivement grimpé de 7,3% et 11,3% depuis une semaine.

Les dernières données publiées par Refinitiv Eikon soulignent parallèlement une baisse des exportations de pétrole brut iranien en juin à 300.000 barils par jour, une chute due en grande partie aux sanctions américaines.

À titre de comparaison, elles s'élevaient à 2,5 millions de barils par jour en avril 2018, et étaient descendues entre 400.000 et 500.000 barils le mois dernier.

 

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