Lors du déploiement des assistants vocaux, les géants du Web ont voulu nous rassurer sur notre vie privée et les écoutes de nos conversations avec ces derniers. Sauf que depuis, la donne a bien changé puisque l'on a appris qu'Amazon avait un service pour écouter et analyser nos conversations avec Alexa et aujourd'hui, on apprend que Google fait la même chose avec son assistant vocal.

Plus de vie privée grâce au micro.

Dans les thrillers, les films policiers, et même dans la réalité, les agents de l'ordre utilisent régulièrement des micros pour écouter certains individus. Les géants du Web font la même chose avec leurs enceintes connectées, votre PC, votre smartphone et votre tablette à l'aide de leur assistant vocal. On était donc espionné sans le savoir.

Le grand argument d'Amazon était d'améliorer le fonctionnement et la reconnaissance vocale, et c'est le même pour Google cette fois-ci. Sans ces analyses, les assistants vocaux ne seraient pas aussi performants. C'est pour cela que la firme américaine emploie des personnes pour écouter nos conversations, c'est ce que vient de révéler le média VRT News qui a pu mettre la main sur un millier de conversations dont certaines très personnelles. Cela est dû à l'activation de l'assistant volontairement ou non s'il a reconnu la phrase clé. De plus, le média s'est penché sur les conditions générales d'utilisation et a remarqué que les enregistrements effectués par son assistant vocal étaient stockés, mais aucune mention n'apparaît concernant l'écoute et l'analyse de ces derniers. De plus, comme Amazon, la firme de Mountain View pourrait remonter jusqu'à l'utilisateur alors que les données doivent logiquement restées anonymes.

Google a tout de suite réagi en expliquant qu'il n'y a que 0,2 % des enregistrements qui étaient écoutés.