Annonce ToutSurTout

Bienvenue sur toutsurtout.biz

Radio TST

Si vous souhaitez participer vous aussi aux discussions sur le forum, il faut vous inscrire ou vous identifier.

Le Thème TST Printemps est maintenant en place.

Les inscriptions sont actuellement OUVERTES.
  • Accueil forums
  •  » Le bar
  •  » Donald Trump à l'ONU : « L'avenir n'appartient pas aux “globalistes” mais aux patriotes »

Message 1 Discussion postée le 24-09-2019 à 21:30:00

El Roslino
Avatar de El Roslino


Titre: VIP
Avancement: Niveau 5
Lieu: U.S.A
Date d'inscription: 07-07-2016
Messages: 30 886
Site web

Donald Trump à l'ONU : « L'avenir n'appartient pas aux “globalistes” mais aux patriotes »

https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1569353283.of.world-lolo.com.jpg



Le président américain s'est limité mardi à une très légère ouverture en évoquant l'Iran, tout en confirmant que les sanctions contre Téhéran seraient « durcies ».

Le troisième discours prononcé à la tribune des Nations unies par Donald Trump, mardi 24 septembre, a eu des allures de routine. Sur un ton monocorde, presque las, le président de l'« America First » a une nouvelle fois encensé un principe, celui de la souveraineté des nations. « L'avenir n'appartient pas aux “globalistes”, l'avenir appartient aux patriotes », a-t-il juré, avant de présenter sous son meilleur jour son propre bilan.

Comme lors de ses deux précédentes interventions, Donald Trump a prononcé un réquisitoire particulièrement sévère contre le régime iranien. Alors que les tensions au Proche-Orient ont été renforcées par l'attaque, prêtée à l'Iran, d'installations pétrolières saoudiennes, le 14 septembre, le président des Etats-Unis a assuré que les sanctions imposées unilatéralement par son pays « ne seront pas levées aussi longtemps que l'Iran gardera un comportement menaçant ». « Elles seront durcies », a même assuré le locataire de la Maison Blanche.

Isolés après leur retrait en 2018 de l'accord international sur le nucléaire iranien, les Etats-Unis espèrent rallier à leur cause d'autres pays à la suite de cette attaque. « Tous les pays ont le devoir d'agir. Aucun gouvernement responsable ne devrait subventionner la soif de sang de l'Iran », a averti Donal Trump. Alors que la France s'efforce, dans la difficulté, à amorcer une désescalade, le président des Etats-Unis s'est limité à la tribune des Nations unies à une très légère ouverture lorsqu'il a assuré que son pays ne croit pas « aux ennemis permanents ». « Nous ne cherchons pas le conflit avec d'autres nations (...). Nous voulons avoir des partenaires, pas des adversaires », a-t-il affirmé.

Le péril « socialiste ».

Donald Trump a consacré également une part importante de son discours à ce qu'il considère comme les défis majeurs auxquels son pays est confronté. Il s'est étendu sur la guerre commerciale engagée avec la Chine, ajoutant que « la manière dont la Chine va décider de gérer la situation » à Hongkong, un territoire en proie à la contestation d'autorités considérées comme alignées sur Pékin, « en dira long sur son rôle dans le monde à l'avenir ».

Il a longuement défendu la nécessité de la lutte contre l'immigration illégale, dénonçant les organisations humanitaires favorables selon lui à des « frontières ouvertes » qui, au final, portent atteinte à « la dignité humaine » en confortant par leurs actions les réseaux de passeurs. Donald Trump a également dénoncé le péril représenté selon lui par un « socialisme » résumé à la descente aux enfers vénézuélienne.

Le socle de la campagne de 2020.

Le président s'est fait le champion de la défense de la liberté religieuse et a enfin stigmatisé la puissance des géants des nouvelles technologies qui décident, selon lui, par le truchement des réseaux sociaux, de « ce que nous pouvons voir » comme de « ce que nous pouvons dire ». Ces dossiers, mis bout à bout, présentent une autre cohérence : celle de constituer le socle de la campagne électorale qu'il mène déjà pour sa réélection en 2020. Le locataire de la Maison Blanche a même jugé bon de mentionner la défense d'un libre accès aux armes à feu, qui fait pourtant de son pays une exception mondiale en termes de morts violentes.

Les détracteurs du président font valoir que ces défis échappent pour une très large part au cadre national privilégié par Donald Trump, aux dépens d'un multilatéralisme désormais banni à la Maison Blanche, même si ce cadre plus étroit tarde à produire des résultats. Un dernier sujet aurait pu s'intégrer dans cette liste si le président des Etats-Unis n'avait pas choisi, comme en 2017 et en 2018, de le passer totalement sous silence : le climat et la protection de l'environnement. Sa brève apparition muette à la session de la veille consacrée à ce dossier n'aura donc porté aucun fruit.

 

  • Accueil forums
  •  » Le bar
  •  » Donald Trump à l'ONU : « L'avenir n'appartient pas aux “globalistes” mais aux patriotes »