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El Roslino
En construction depuis 2006, le nouvel aéroport accueillera ses premières compagnies avec neuf ans de retard et un surcoût de près de 5 milliards d'euros.
Après treize ans de travaux, de nombreux retards et un scandale de corruption, la saga du chantier du futur aéroport international de Berlin toucherait-elle bientôt à sa fin ? Oui, ont affirmé, vendredi 29 novembre, les dirigeants de la société Aéroports de Berlin-Brandebourg (FBB). C'est promis : la nouvelle aérogare ouvrira ses portes le 31 octobre 2020, dernier jour du délai fixé par les responsables du projet, lors de son dernier ajournement, fin 2017.
Voilà déjà plusieurs jours que les Berlinois attendaient la décision de FBB, et les spéculations quant à un énième report de l'inauguration de l'aéroport de Berlin-Brandebourg Willy-Brandt (BER) allaient bon train. Dans la journée de vendredi, l'interruption temporaire du trafic aérien à Schönefeld, le deuxième aéroport de la capitale allemande, en raison de la découverte d'une bombe datant de la seconde guerre mondiale, semblait un bien mauvais présage.
Mais, quelques heures après l'incident, Engelbert Lütke Daldrup, le patron de la société aéroportuaire, était formel : il n'y aura plus de retard. « La date est arrêtée », a insisté M. Lütke Daldrup lors d'une conférence de presse. Ce délai sera respecté au prix de « onze mois de dur labeur », a concédé le dirigeant. « Nous allons procéder à un test intensif d'exploitation, d'avril à octobre 2020. L'aéroport BER pourra alors ouvrir en toute sécurité et fiabilité. » Une semaine après la mise en service du nouveau terminal, Tegel, principal aéroport berlinois, fermera définitivement, a indiqué M. Lütke Daldrup.
Un calendrier ambitieux.
De l'aveu du responsable, ce calendrier est ambitieux. Mais, tant pour les dirigeants de FBB que pour les autorités de Berlin et du Brandebourg, l'Etat régional voisin de la capitale, où se situe le chantier de BER, il est plus que temps de mener à bien ce projet qui, à force de déboires, a mis à mal la réputation allemande d'efficacité et est devenu la risée du pays. Ses coûts de construction ont presque quadruplé, de quelque 1,7 milliard d'euros au départ à 6,5 milliards d'euros aujourd'hui.
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