Peu avant le lancement de la Nintendo Switch, en mars 2017, Ryan S. Hernandez s'était introduit dans les serveurs de Nintendo pour y dérober des informations confidentielles, avant de les faire fuiter sur la toile. Mais après enquête, le FBI a découvert que l'Américain était en possession d'images pédopornographiques, un crime passible de 20 ans de prison.

260 000 dollars d'amende et 20 ans de prison.

Après sa première intrusion dans les serveurs de Nintendo, Hernandez a réitéré l'expérience entre juin 2018 et juin 2019. Des activités criminelles pour lesquelles il risque 5 ans de prison. Jugé vendredi dernier, il a plaidé coupable de cette intrusion malicieuse. Des 260 000 dollars dus à la firme nippone, en guise de compensation financière, il n'en paiera que 259 323 dollars. Mais la liste des délits ne s'arrête pas là puisque, en fouillant dans ses fichiers informatiques, le FBI s'est rendu compte que Hernandez possédait également plus de 1000 photos et vidéos pédopornographiques sexuellement explicites. Un crime passible de 20 ans de prison.

Néanmoins, les procureurs ont conclu que le juge devrait le condamner à trois ans de prison. Une sentence qui sera donnée le 21 avril prochain. Pour son premier hack remarqué, Hernandez n'était âgé que de 16 ans. Les forces de l'ordre l'avaient alors laissé repartir, le jeune homme leur ayant rassuré qu'il ne recommencerait plus. Une promesse de courte durée puisque le hacker a recommencé de nouveau, laissant fuiter sur Twitter ou Discord des informations confidentielles concernant des jeux, des outils de développeurs ou des consoles. La sentence totale d'Hernandez sera proclamée fin avril.