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Alex31
L'ancien candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, le 14 février 2020.
Dès jeudi soir, le candidat avait annulé son passage sur RTL et Europe 1 ainsi qu'un débat avec les autres candidats à la mairie de Paris, prévus vendredi matin.
Le candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a annoncé vendredi 14 février se retirer de la course aux municipales. En cause : la diffusion sur internet de vidéos à caractère sexuel et de captures écran de conversations personnelles attribuées à l'ancien porte-parole du gouvernement et proche d'Emmanuel Macron, qui ne sont à l'heure actuelle pas authentifiées.
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Benjamin Griveaux annonçait sa candidature à la mairie de Paris.
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"Je connaissais la dureté de la vie politique, depuis plus d'un an nous avons subi des propos diffamatoires, des mensonges ,des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées et de des menaces de mort. Ce torrent de boue m'a affecté, mais il a surtout fait du mal à ceux que j'aime, a-t-il déclaré. Comme si cela n'était pas suffisant hier, un nouveau stade a été franchi : un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée".
"Ma famille ne mérite pas cela."
"Ma famille ne mérite pas cela, personne ne devrait jamais subir une telle violence. En ce qui me concerne je ne souhaite pas nous exposer davantage ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis. Cela va trop loin. C'est pourquoi j'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne", a-t-il conclu.
Dès jeudi soir, le candidat avait annulé son passage sur RTL et Europe 1 ainsi qu'un débat avec les autres candidats à la mairie de Paris, prévus vendredi matin. Dans un message envoyé à son équipe dans la soirée, le candidat avait demandé à son entourage de ne pas répondre aux médias, et l'avait convoqué pour une réunion de crise vendredi matin à son QG de campagne.
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Abandon de Griveaux : que risquent les personnes qui diffusent les vidéos ?
Diffuser des images d'autrui à caractère sexuel, mais aussi partager ces images sur son propre compte sur les réseaux sociaux est un délit passible de deux ans de prison.
Un coup de tonnerre dans la bataille de la mairie de Paris. Le candidat de La République en marche Benjamin Griveaux s'est retiré de la course, ce vendredi 14 février. La raison de cette décision qui bouleverse la campagne parisienne : une vidéo intime à caractère privé, également connu sous le nom de "revenge porn".
Alex31
Benjamin Griveaux, le 11 juillet 2019
Au-delà de l'indignation unanime de la classe politique qui dénonce une "foire aux ordures", une "abomination" ou encore "un climat inquiétant", la publication de ces images intimes est une pratique illégale en France, et ce, depuis 2016.
Ainsi, la loi dit que "porter à la connaissance du public ou d'un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même" est passible de deux ans de prison et de 60.000 euros d'amende.
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Les avocats de Benjamin Griveaux ont très rapidement annoncé qu'ils allaient donc attaquer en justice le (ou les) responsable(s) de cette diffusion, pour violation du respect de la vie privée : "À la suite du retrait de la candidature à la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux invite chacun au respect de sa vie privée. Il s'agit là, pour toute personne, d'un droit essentiel dont la violation est sanctionnée par le code civil et par la loi pénale. Benjamin Griveaux nous a donc demandé d'engager des poursuites contre toute publication qui serait contraire à ces dispositions protectrices", expliquent Maître Richard Malka et Maître Lorraine Gay.
Ladite séquence a été publiée "sur un site clandestin sans mention légale, hébergé aux États-Unis, lié dit-on, à un activiste russe", a commenté Me Richard Malka. L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski, qui avait incendié la façade d'une succursale de la Banque de France en 2017, a affirmé avoir mis en ligne la vidéo.
Toutefois, il est important de rappeler que le fait de partager ces images sur son propre compte sur les réseaux sociaux est également passible de la même peine.
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