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Message 1 Discussion postée le 18-03-2020 à 13:54:24

El Roslino
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Coronavirus : l'amende pour non-respect du confinement portée à 135 euros

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L'ensemble de la population doit rester cloîtré à la maison pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

Les rues des villes et des campagnes de l'Hexagone sont désertes, mercredi 18 mars, au deuxième jour de mesures restrictives sans précédent pour lutter contre le coronavirus SARS-CoV-2, mettant la France et ses voisins européens à l'arrêt. Les Français doivent « rester chez eux », a martelé mardi soir le premier ministre, Edouard Philippe, lors d'une intervention depuis Matignon dans le journal télévisé de France 2, afin de limiter lui-même le plus possible les contacts extérieurs.

L'amende pour non-respect du confinement portée à 135 euros.

L'ensemble de la population doit rester cloîtrée à la maison sous peine d'amende, sauf pour se nourrir, se soigner ou travailler, en particulier les personnels de santé et les forces de l'ordre. Cette amende a été portée à 135 euros par un décret publié dans le Journal officiel du 18 mars - majorée à 375 euros en cas de non-paiement au bout de sept jours.

Quelque 100 000 policiers et gendarmes ont été déployés dans le pays pour faire respecter ces mesures.

Bruno Le Maire appelle les salariés des secteurs essentiels à se rendre au travail.

Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a appelé mercredi sur BFM Business les salariés des secteurs essentiels, « des activités indispensables », « à se rendre sur leurs lieux de travail », en prenant leurs précautions, pour garantir la « sécurité économique du pays » en pleine épidémie de coronavirus, citant l'exemple de secteurs comme l'agroalimentaire, la grande distribution ou les déchets.

Les marchés trop fréquentés menacés de fermeture.

Les marchés « où l'on voit des foules et qui ont beaucoup d'étals » seront « amenés à fermer », a annoncé mercredi le ministre de la santé, Olivier Véran, sur la chaîne d'information LCI.

« Les marchés où on va chercher à manger doivent pouvoir continuer de fournir de la nourriture aux personnes », a-t-il d'abord tenu à préciser, mais en revanche « ceux où l'on voit des foules, les marchés qui ont beaucoup d'étals, les marchés où il y a autre chose que de l'alimentaire sont amenés à fermer ».

« A mesure que l'on constate qu'il y a des contacts rapprochés des gens dans la rue, nous sommes amenés à prendre des décisions. Ce sont les préfets qui ont autorité pour prendre ces décisions de fermeture », a poursuivi le ministre, rappelant que la règle est d'« intervenir partout » pour « faire respecter une distance d'un mètre entre les personnes ».

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Un Français rencontre en temps normal « cinquante personnes par jour, il faudrait qu'il rencontre cinq personnes par jour », a-t-il énoncé comme objectif. Aujourd'hui, « Paris n'a plus rien à voir avec ce qu'on a connu hier », s'est félicité le ministre, en soulignant que le confinement s'appliquait à lui-même, puisqu'il, a-t-il dit, reste confiné désormais dans son ministère.

175 morts et 699 patients en réanimation.

« Nous sommes en guerre », avait prévenu lundi soir le président Emmanuel Macron, pour insister sur la gravité de la situation. Ces dispositions extrêmes visent à empêcher l'envolée des contaminations et la saturation des services d'urgence : mardi soir, 699 patients dans un état grave étaient en réanimation (contre 400 dimanche) sur un total de 2 579 malades hospitalisés, selon le bilan de la direction générale de la santé (DGS).

Le directeur, Jérôme Salomon, a annoncé mardi soir un total de 175 décès (27 de plus que la veille) et de 7 730 personnes testées positives (1 000 nouveaux cas en vingt-quatre heures) : « On est tous potentiellement porteurs », a-t-il souligné en insistant sur la nécessité d'éviter tout contact pour éviter de répandre le virus. Face à la propagation exponentielle du coronavirus, toutes les personnes qui circulent doivent désormais être « en mesure de justifier leur déplacement », a rappelé le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner.

Quatre patients hospitalisés à Mulhouse et deux soignés à l'hôpital de Colmar sont partis vers 10 h 30 en ambulance pour rejoindre l'aéroport de Bâle-Mulhouse où un A330 du service de santé des armées (SSA) va les transférer vers les hôpitaux militaires de Toulon et Marseille.

Restrictions sur la vente du paracétamol.

L'Agence du médicament a annoncé des restrictions sur la vente du paracétamol, préconisé pour combattre les symptômes de l'infection : dès mercredi une seule boîte par client en pharmacie, deux en cas de maladie et la vente sera suspendue en ligne.

De son côté, le laboratoire français Sanofi s'est dit prêt à offrir à l'Etat des millions de doses de l'antipaludique Plaquenil, pouvant traiter potentiellement 300 000 malades, après des essais jugés prometteurs auprès de patients atteints du Covid-19.

Appel aux dons de sang.

L'Etablissement français du sang (EFS) a appelé mardi à continuer à donner son sang, malgré l'épidémie de coronavirus, à condition que les personnes n'aient pas de symptômes grippaux. En dépit du confinement, les donneurs peuvent se rendre dans des centres de collecte « au motif de l'assistance aux personnes vulnérables » et en ayant rempli l'attestation sur l'honneur. « Toutes les mesures de précaution sont mises en œuvre sur toutes les collectes pour éviter les risques de transmission du virus », explique l'EFS, avec des distances de sécurité et des masques pour le personnel de collecte.

Un syndicat des pompes funèbres alerte sur la pénurie d'équipements de protections.

Face à la pénurie de stocks de masques et gants, des protections essentielles déjà en temps normal pour les pompes funèbres, le Syndicat professionnel des thanatopracteurs (SPTIS) a envoyé un courrier mardi matin à Emmanuel Macron ainsi qu'à plusieurs préfets pour demander que la profession soit considérée prioritaire pour la livraison de matériel de protection prévue ces prochains jours, au même titre que les personnels de santé.

22 millions d'euros débloqués pour le secteur culturel.

Le ministre de la culture, Franck Riester, a annoncé mercredi une « aide d'urgence » de 22 millions d'euros pour plusieurs secteurs culturels « frappés de plein fouet » par la crise du coronavirus. Ce « premier volet d'aides d'urgence » (10 millions d'euros pour la musique, 5 millions pour le spectacle, 5 millions pour le livre et 2 millions pour les arts plastiques) sera suivi par « d'autres mesures spécifiques », a indiqué le ministère qui veut « répondre au risque de disparition des structures culturelles, notamment les plus fragiles ».

La culture est touchée de plein fouet par l'épidémie de coronavirus avec l'annulation de nombreux concerts, spectacles et festivals depuis quelques semaines.


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Message 2 Réponse postée le 18-03-2020 à 14:30:14

Alex31
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Re: Coronavirus : l'amende pour non-respect du confinement portée à 135 euros

Quand je le disais que hier c'était 38€ d'amande non appliquée et que le temps de passer le décret, soit aujourd'hui depuis minuit 135€ et pas du tout entre les 2 ! 135€ s'explique car c'est une infraction de classe 4 soit la plus cher en amende pour infraction.

 

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