Annonce ToutSurTout

Bienvenue sur toutsurtout.biz

Radio TST

Si vous souhaitez participer vous aussi aux discussions sur le forum, il faut vous inscrire ou vous identifier.

Le Thème TST Printemps est maintenant en place.

Les inscriptions sont actuellement OUVERTES.
  • Accueil forums
  •  » Le bar
  •  » En France, bientôt le plateau mais la fin de l'épidémie reste encore «très loin»

Message 1 Discussion postée le 06-04-2020 à 00:49:17

Loic
Avatar de Loic


Titre: Administrateur d'élite
Avancement: Niveau 5
Lieu: Avec Solenne
Date d'inscription: 26-09-2009
Messages: 104 680
Site web

En France, bientôt le plateau mais la fin de l'épidémie reste encore «très loin»

https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1586126926.of.world-lolo.com.jpg



Alors que le nombre de patients Covid-19 en état grave accueillis en réanimation stagne, les autorités appellent à poursuivre le confinement pour éviter un rebond.

Un signe avant-coureur de la fin du cauchemar ou une accalmie trompeuse ? Après une vingtaine de jours de confinement de la population, la pandémie semble en France marquer le pas. Même si les chiffres des décès (357 supplémentaires dimanche à l'hôpital, pour un total de 5 889, auxquels il faut ajouter 2 189 morts en Ehpad) et des hospitalisations nouvelles (748 patients supplémentaires dimanche, pour un total de 28 891) restent considérables, les autorités sanitaires en conviennent : une tendance favorable se dessine.

Embolie.

Dimanche, il y avait 140 patients Covid de plus en réanimation dans les établissements français par rapport à la veille, pour un total de 6 978 personnes. «On observe un ralentissement de la croissance du nombre de cas qui arrivent en réanimation, cela ne veut pas dire que ce nombre de cas baisse, mais qu'il augmente moins vite», précise le directeur général de l'Agence régionale de Santé d'Ile-de-France, Aurélien Rousseau, non sans dissimuler son espoir d'un «pic dans les tout prochains jours».

Chez les hospitaliers parisiens, contraints depuis mi-mars de «pousser les murs» pour accueillir le flot de nouveaux cas de Covid graves, le soulagement est perceptible. «Ça ralentit. On souffle un peu», respire le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l'hôpital Bichat-Claude-Bernard, à Paris. Même constat à la Pitié-Salpêtrière : «Dans les services de médecine, on a l'impression qu'on arrive à un plateau même si ça reste très tendu en réanimation», témoigne la cheffe du service hématologie, la professeure Véronique Leblond.

Entre transferts de patients vers les régions pour l'heure épargnées par la pandémie et arrivée de renforts de soignants dans les régions les plus touchées - l'Ile-de-France et le Grand-Est -, le risque d'embolie du système sanitaire semble s'éloigner. «Avec 6 838 patients en réanimation en France, on a atteint un niveau historique, mais les hôpitaux conservent partout un petit volant de lits disponibles», s'est félicité samedi le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, au cours de son désormais traditionnel point presse.

«Flambée».

L'heure n'est pourtant pas à crier victoire. «Il ne faut pas se faire d'illusions, insiste dimanche le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris. Quand on leur parle de pic ou de plateau, les gens semblent comprendre que c'est gagné. Mais pas du tout. On a encore des paquets de patients dans les étages qui seront admis en réanimation dans les heures et les jours qui viennent et qui vont y rester longtemps. L'épidémie sera derrière nous quand il se sera passé quatorze jours sans aucune hospitalisation après le dernier nouveau cas. On en est très loin.» La veille, Aurélien Rousseau avait lui aussi invité à «l'extrême prudence» : «Si le pic est là, effectivement, ce lundi, ça signifiera qu'on sera autour de 2 400 personnes en réanimation en Ile-de-France, c'est-à-dire bien au-delà de nos capacités normales. On n'est pas en situation de prendre la moindre petite vague de plus.»

Dans ce contexte toujours extraordinairement tendu, le début des vacances scolaires et l'arrivée des beaux jours virent à la grosse tuile pour les soignants franciliens. «Regardez par la fenêtre, les gens sont tous dehors, frémit le professeur Juvin. C'est vrai qu'il y a de la lassitude. Aux urgences de Pompidou, on constate une hausse des pathologies traumatiques : les gens se tapent dessus...» Mais le même de prévenir : «Si le confinement n'est pas respecté, on n'est pas à l'abri d'une nouvelle flambée épidémique.»

Cet avis, tous les responsables de la santé publique le partagent. «Le confinement doit rester absolument la règle, sinon on mettra en danger le système de santé tout entier», a prévenu Rousseau. Le directeur général de la Santé ne dit pas autre chose : «Ce n'est pas le moment de relâcher l'effort. Restez chez vous !»


http://www.toutsurtout.biz/img/UserBarTST.gif
http://www.toutsurtout.biz/img/Sign-Loic.gif
Loic DL un jour, Loic DL toujours ...
 

  • Accueil forums
  •  » Le bar
  •  » En France, bientôt le plateau mais la fin de l'épidémie reste encore «très loin»