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El Roslino
Élise Miller constate que les mesures se sont considérablement durcies.
Depuis début novembre 2019, la Royannaise Élise Miller travaille à Singapour. Elle est en mission temporaire pour une entreprise bordelaise. Début avril, elle nous contait comment la vie quotidienne se déroulait depuis la mise en place des mesures de confinement décidées le 7 avril, dans la cité-état insulaire située au large du sud de la Malaisie.
Deux semaines plus tard, les mesures se sont considérablement renforcées. « Le Premier ministre singapourien a annoncé il y a quelques jours le prolongement de notre confinement jusqu'au 1er juin inclus. Les mesures sont encore plus strictes, le port du masque est devenu obligatoire et nous avons l'obligation si nous devons sortir (courses dans certains magasins encore ouverts ou sorties sportives), d'être impérativement seuls. Les membres d'une même famille ne peuvent plus sortir en même temps », raconte t-elle.
Un éventuel rapatriement n'est pas prévu pour le moment, et Élise ne pense pas qu'il soit envisagé tant que la situation sanitaire à Singapour est toujours « meilleure » qu'en France.
"Le temps devient long."
La Royannaise a conscience d'être « bien lotie » par rapport à la population. Elle continue ses activités en télétravail. « Mon entreprise paye mon logement et beaucoup de mes dépenses ici et il n'y a donc pas de raison de rentrer. De plus, l'entreprise singapourienne dans laquelle je suis basée a encore besoin de mes services ! Même depuis chez moi, je garde toujours l'avantage d'être dans la même « time zone » par rapport à mon entreprise française. »
Malgré tout, « le temps devient long » dit-elle. « Nous n'avons pas de détails pour le moment quant à une éventuelle sortie du déconfinement... Pour les étrangers avec visa, en cas de violation des mesures, nous faisons face au bon vouloir de l'agent qui nous contrôle, à savoir 300 SGD (dollars de Singapour) soit environ 200 € pour une première amende, ou bien, cinq heures pour faire nos affaires et sortir du territoire singapourien... à vie ! Il n'est donc pas question de s'amuser à ne pas respecter le confinement ! »
Elise devait rentrer en France pour un événement professionnel à Bordeaux en mai, mais ce dernier a été annulé, elle espère pouvoir revenir au mois d'août en voyage personnel, si d'ici là les frontières sont rouvertes... « J'ai hâte de rentrer en France prendre un bon bol d'air frais, retrouver ma famille à Royan et mes amis le temps de petites vacances. Je croise les doigts ! »
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