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Message 1 Discussion postée le 24-05-2020 à 18:47:33

Loic
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La dette française sera sans doute supérieure à 115% du PIB en fin d'année, indique Gérald Darmanin

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La dette publique, qui était sous la barre des 100% du PIB en fin d'année 2019, bondit en raison de la pandémie.

Les mesures de soutien à l'économie face à la crise sanitaire vont durement affecter les finances publiques. La dette française va «sans doute» dépasser le seuil de 115% du produit intérieur brut en fin d'année, a ainsi prévenu Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics.

«La dette, c'est à la fois les dépenses que l'on fait, et on en fait beaucoup, et les recettes qu'on n'a pas. Dans cette crise il y a une sorte d'effet ciseau, vous dépensez plus et vous avez moins de recettes fiscales parce qu'il y a moins d'activité», a-t-il expliqué au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Ainsi, «ce sera plus que les 115% très certainement», tout en refusant de donner une estimation plus précise: «ce sont des choses trop importantes pour pouvoir faire des commentaires avec le doigt mouillé», a-t-il dit, alors que les 115% sont prévus par le dernier budget rectificatif en date.



En fin d'année 2019, la dette publique s'établissait à 98,1% du PIB, selon les chiffres de l'Insee. Interrogé sur les solutions envisagées par le gouvernement pour rembourser cette dette, Gérald Darmanin a exclu toute hausse d'impôts : «ce n'est pas le choix du gouvernement» car «on découragerait les entreprises, les salariés à consommer, à investir».

Autre possibilité, réduire drastiquement les dépenses, mais «on voit bien que, s'il faut faire attention à l'argent public, réduire drastiquement les dépenses au moment où il faut faire un plan hôpital et revaloriser les infirmier, les infirmières, au moment où il faut soutenir l'économie, ce ne serait pas raisonnable», a-t-il poursuivi. «Soit on choisit la troisième voie, qu'a choisie le président de la République depuis trois ans, il fait confiance aux acteurs économique et la croissance crée la richesse qui permet de rembourser cette dette».

3 milliards d'euros d'exonération de charges.

Les mesures de soutien aux entreprises de certains secteurs vont en revanche se poursuivre, a indiqué le ministre de l'Action et des Comptes publics. Le gouvernement va exonérer de 3 milliards d'euros de charges sociales des entreprises de secteurs particulièrement touchés par les conséquences de la crise sanitaire, comme la restauration, le tourisme, la culture ou le sport.

«Les petites entreprises (jusqu'à 250 salariés pour les secteurs tourisme, hôtellerie, culture, événementiel et jusqu'à 10 salariés pour ceux fermés jusqu'au 11 mai comme les coiffeurs) de ces secteurs auront droit à une exonération de charges patronales pour la période durant laquelle ils ont été obligés de fermer», a précisé le ministère.

Cette période est de quatre mois pour le secteur du tourisme, de l'événementiel, de la restauration ou de l'hôtellerie, et de trois pour «ceux qui ont pu reprendre une activité normale le 12 mai comme les coiffeurs». En dehors de ces secteurs, les sociétés ayant vu leurs charges sociales reportées pourront étaler leur paiement sur une période pouvant atteindre 36 mois.


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