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Alex31
Ceci n'est pas le poster de la chambre de El Roslino, mais bien le panneau à l'entrée de La Jonquera.
La Jonquera, première ville espagnole, à quelques kilomètres du Perthus (pyrénées-Orientales), est déserte depuis des semaines alors que juin arrivé. Les Français, 80% de la clientèle, tout comme les Barcelonais, ont été limités dans leurs déplacements, il ne pouvaient alors toujours pas aller y faire leurs courses.
Si les bureaux de tabac du Perthus ont été pris d'assaut dès le premier jour du déconfinement, de l'autre côté de la frontière, c'est le désert. La Jonquère, ville fantôme est devenue une ville fantôme. Ici, 80 % de la clientèle vient de France. D'autres plus rares arrivent de Barcelone, mais là encore, impossible de venir pour l'instant. En Espagne, on ne peut se déplacer que dans sa province (province de Gérone en l'occurrence), pas au delà.
Alex31
Toni Escudero, patron de tous les supermarchés du même nom sur la commune, a vu sa clientèle chuter :
Toni Escudero a écrit :
"Nous travaillons avec les chauffeurs, les routiers, c'est tout. Ce n'est pas normal."
Les transporteurs sont aussi les seuls clients de la principale station service de la ville. Natalia a dû s'adapter : "Les pompes sont ouvertes jours et nuit, mais pas la boutique où on vend habituellement du tabac et de l'alcool. Nous avons limité les horaires et le personnel. Nous sommes en vacances à tour de rôle une semaine chacun."
Gran Jonquera fermé, 600 salariés au chômage partiel.
Alex31
Quelques cafétérias proposent des boissons depuis quelques jours, mais les parfumeries, magasins de décoration et prêt-à-porter restent fermés. Le centre commercial Gran Jonquera n'a pas n'ont plus l'autorisation de rouvrir pour l'instant. À ce jour, 600 salariés ont été mis en 'RT', l'équivalent du chômage partiel en Espagne.
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