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El Roslino
Quelle sera la ligne du nouveau locataire de la Maison-Blanche face aux géants du numérique ? Sera-t-il aussi conciliant et amical que Barack Obama, dont il a été le vice-président ? Ambigu comme Donald Trump, son prédécesseur ? Aussi offensif que Bernie Sanders, son rival des primaires démocrates ? Ses seules déclarations officielles étaient critiques, mais son équipe et sa vice-présidente ne le sont pas autant. Décryptage.
L'Europe n'a pas encore sorti ses missiles contre les géants américains du numérique, mais la pression monte déjà à Bruxelles : Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur, a piqué une grosse colère contre Google, déjà condamné plusieurs fois par la justice européenne pour ses pratiques anticoncurrentielles. La raison, cette fois ? La découverte d'un document interne de la firme de Mountain View (Californie) détaillant sa stratégie pour contrer le futur Digital Services Act européen, autrement dit la loi sur les services numériques que le commissaire est en train de terminer et compte présenter le mois prochain.
Thierry Breton veut pouvoir assurer un contrôle plus strict des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et par extension les Uber, Airbnb, Booking...), voire les démanteler s'ils n'obéissent pas aux règles communes. Dans le document, révélé par nos confrères du « Point », la direction de Google fixait sa stratégie pour contrer la future législation européenne, notamment en jouant sur les dissensions entre les services de Bruxelles, ce qui est classique, ou en demandant l'aide du gouvernement américain pour faire pression sur les dirigeants européens.
Et cela, c'est insupportable pour Thierry Breton car cela veut dire que la multinationale la plus puissante du monde compte sur l'appui de Washington pour faire voler en éclat une loi concernant d'autres pays.
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