Il va falloir accepter les nouvelles conditions de Mark Zuckerberg pour pouvoir continuer à utiliser l'application de messagerie WhatsApp. Et le compte à rebours a déjà commencé. En effet, prochainement, pour pouvoir continuer à utiliser l'appli, il vous faudra partager vos données personnelles avec Facebook. Explications.

Partagez vos données avec Facebook ou partez !

Pour tenter de renforcer l'intégration de ses plateformes de messageries, Facebook va prochainement imposer aux utilisateurs de WhatsApp de partager leurs données personnelles avec Facebook. De nombreux utilisateurs ont déjà reçu un mail pour les avertir qu'à partir du 8 février prochain, il faudra accepter cette condition sous peine de ne plus pouvoir utiliser l'appli de messagerie.

En gros, Facebook demande à ce que vous lui partagiez vos numéros de téléphone, adresse IP et données de transactions. Sur le site de WhatsApp, le but de la manœuvre est de partager ces informations entre les différentes familles d'entreprise du groupe afin "d'aider à exploiter, fournir, améliorer, comprendre, personnaliser, soutenir et commercialiser" les services de Facebook.

Et cette décision n'est pas si étonnante ! Effectivement, ce n'est pas nouveau : Facebook cherche depuis un moment à trouver le moyen de gagner de l'argent via son service de messagerie. Ainsi, les réseaux sociaux Facebook et Instagram pourraient être des plateformes qui serviraient aux campagnes publicitaires des entreprises et WhatsApp, un support que les firmes pourraient utiliser pour la relation client.

Une stratégie risquée.

Malheureusement, ce pari est risqué pour Facebook et ce changement de conditions d'utilisation n'intervient pas au bon moment. En effet, il est risqué car WhatsApp est populaire et le fait de devoir partager ses informations personnelles avec Facebook pourraient énerver et faire fuir certains utilisateurs. De plus, le timing n'est pas favorable pour développer davantage l'intégration des services puisque le groupe doit faire face à des poursuites antitrust aux USA. Pour rappel, Facebook est déjà dans le viseur des régulateurs qui estiment que le rachat de WhatsApp et Instagram constitue une atteinte à la concurrence ...